Le mauvais temps nous ayant fait renoncer à la sortie d’avril, c’est finalement le 8 juin que nous nous sommes retrouvés au départ du chemin de la Truite à Tolochenaz. Un temps idéal, soleil et petite brise ont participé aux sourires qui se lisaient sur les visages des 18 participant-e-s de bout en bout.
Un petit mot de bienvenue sur le parking et c’est le départ le long du lac où l’eau à 14°C n’invite pas à la baignade. Un premier arrêt nous permet d’admirer le ballet des hérons au sommet des arbres. Puis nous rejoignons le Boiron à son embouchure. Cette rivière qui serpente sur 14 kilomètres depuis sa source à Ballens était l’un des cours d’eau les plus pollués du canton. Des mesures menées sur 18 ans ont permis de lui redonner sa fraîcheur d’antan. En particulier la construction une station collective de lavage à Denens. Elle permet à une vingtaine d’exploitants de nettoyer leurs pulvérisateurs de pesticides, sans qu’aucune goutte finisse dans la rivière.
Puis nous passons à côté de la Maison de la Rivière, cette station de recherche a pour but l’étude et la valorisation des écosystèmes aquatiques. Un musée contient entre autres des aquariums et une évocation complète de la Saga de la famille Piccard, d’Auguste à Bertrand.
Nous remontons le Boiron sur un sentier ombragé fleurant bon le sureau et évoquant des souvenirs d’enfance de limonade et de gâteaux.
Plus loin c’est l’ail des ours et l’épiaire qui nous accompagnent olfactivement.
Après quelques ponts et tunnels, nous prenons congé du Boiron pour, à travers la campagne, rejoindre notre point de départ. Le décor change, maintenant ce sont des champs de blé et de colza, parmi lesquels coquelicots et camomilles font bon ménage, un régal pour les yeux ! Plus loin une culture de Kiwi nous permet d’admirer ses fleurs.
Retour au parking où Claire-Lise nous sert un apéro, tout juste à la bonne température, pour le « débriefing ». Un bon moment de partage pour continuer les discussions entamées tout au long de la rando.
Les organisateurs, Claire-Lise et Claude
