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Le 30 octobre 2024, Louis Pidoux a rendu visite à Gilbert Faucherre à la veille de son jubilaire ( 80 ans ). Gilbert vit avec son épouse dans un superbe appartement au chemin du Boisy 29A à Lausanne. Il a effectué ses classes primaires à Lausanne et ensuite a fréquenté les cours de l’école Bénédicte.
Il entreprend un apprentissage d’employé de commerce aux Imprimeries Populaires.
Après l’obtention de son CFC, il va faire un séjour linguistique à Zürich en travaillant chez Swissair. Au retour de ce séjour, Gilbert entre aux Telecom PTT, à la DAT de Lausanne, et, comme tous les nouveaux employés, il devra faire le stage habituellement imposé aux nouveaux employés soit environ 18 mois.
Après ce stage, il travaillera quelque temps au service des concessions de la radio. Ensuite, il postule au service administratif de la division de construction avec M. Destraz comme chef de service, il y restera 18 ans.
En 1983, il entre au service du secrétariat de la direction, puis au service des immeubles qui fait aussi partie de ce service. Dans ce service, il s’occupera de l’entretien et de la vente des bâtiments abritant, ou ayant abrités, des centraux téléphoniques.
Depuis 1987, il recherchera des terrains pour le service radio, plus particulièrement pour l’emplacement des nouvelles antennes pour la téléphonie mobile.
A la fin de l’année 2000, Gilbert bénéficiera d’une retraite anticipée.
Le 29 octobre 2024, Georges Favre a rendu visite à notre jubilaire Raymond Moret. Il a été accueilli à son domicile situé dans un quartier calme d’Yverdon-les-Bains. Raymond naquit à Lausanne le 25 octobre 1944 où il effectua toute sa scolarité. Son papa était pompier professionnel à la ville de Lausanne. C’est tout naturellement qu’en 1962, il s’y engagea en qualité de sapeur volontaire. Il y gravit les échelons pour y devenir capitaine en 1994. De 1960 à 1963 il réalisa l’apprentissage de mécanicien outilleur dans l’entreprise Castolin où il y travailla jusqu’en 1969 dans le domaine de la production des différents types de soudures mondialement connues. Il y a suivi une formation spécifique avec succès en obtenant le diplôme de soudeur professionnel. C’est en 1969 qu’il fut engagé aux PTT au central inter-ville situé au 4e étage de Saint-François où il y resta 6 mois. En 1970, son CIT M. Cuendet lui proposa un poste correspondant plus à ses attentes au central de Pully. Il a aussi été intégré au renfort de l’équipe des tours de nuits de Saint-François et formé aux relevés photographiques des compteurs téléphoniques individuels qui devaient être réalisés méthodiquement, avec rigueur et précision. En 1972, la structure de la protection civile fut introduite aux PTT. Ramond fut sollicité et contractuellement, 20% de son temps de travail était consacré à cette activité. En 1974, l’appartement de service du central d’Ouchy occupé jusqu’alors par M. Ducret fut libéré. Raymond déposa sa candidature qui fut retenue. Il occupa ces lieux jusqu’à son départ à la retraite. En 1993, il quitta le secteur des centraux pour rejoindre le nouveau groupe « mesures de protection » dont le responsable était C. Baur. Ses tâches principales étaient d’identifier les risques pouvant causer des incendies dans les bâtiments et la formation du personnel à la lutte contre le feu. Qui n’a pas eu l’occasion de suivre cette formation à Sébeillon ou à la RAMA de Montheron ? Les livrets de service du service du feu et de la protection civile indiquent les centaines de jours passés à accomplir avec passion ces activités. Raymond a été mis à contribution lors de l’incendie des équipements techniques de Villars-sur-Glâne et lors du déraillement de wagons d’un convoi de substances chimiques en gare de Lausanne où ses compétences ont été reconnues et appréciées. De 1990 à 2000, il fut responsable de la gestion de l’atelier des loisirs de Sévelin. C’est en 2000 que Raymond prit sa retraite. Il a une excellente mémoire et hormis quelques bobos, se porte comme un charme. Il s’intéresse toujours à tout ce qui concerne le service du feu, monte régulièrement à son chalet situé à Brie pour y bricoler, profiter de l’environnement et maintient sa condition physique en pratiquant la danse au sein d’un club.
Pas facile de trouver le contact avec Angelo Sframeli. Il a eu 80 ans le 17 septembre 2024. Depuis plusieurs jours, Pierre-Aldo Barraz a essayé de le joindre sans succès. Comme plusieurs de nos membres profitent de leur anniversaire pour faire un voyage et s’absentent un certain temps, les tentatives se sont espacées. Pour finalement obtenir une réponse de l’épouse d’Angelo et apprendre qu’il était hospitalisé. La rencontre a donc eu lieu quelques jours après son jubilé et dans un environnement peu propice à la fête. Pas question de discuter du passé professionnel ou familial, pas d’envie de photographier. Bref une petite visite de réconfort, tout simplement. Et nos meilleurs vœux pour un bon rétablissement et un retour à domicile.
Le 24 septembre 2024, Georges Favre a rendu visite à notre collègue jubilaire Jean-Pierre Vallotton à son domicile qu’il habite depuis 1983 avec son épouse. C’est une charmante villa située au calme dans un endroit bucolique.
Jean-Pierre est né le 10 septembre 1944 à Orbe où il a fait toute sa scolarité, De 1960 à 1966, il a travaillé à la société des usines de l’Orbe où il a effectué un apprentissage de monteur électricien en courant fort et faible durant 4 ans, puis en qualité d’ouvrier durant 2 ans. De 1966 à 1972, changement de décor. C’est dans l’entreprise Bobst, qu’il a œuvré durant 2 ans au montage des machines mondialement connues destinées à la fabrication des différents emballages en carton, puis durant 4 ans, en qualité de monteur externe. Il a eu l’occasion de se rendre dans plusieurs pays d’Europe ainsi qu’aux USA et en URSS et de constater les particularités et spécificités de chacun d’entre eux.
Cette activité de nomade n’étant pas compatible avec une vie de couple Jean-Pierre postula aux PTT en 1972. Il fut engagé au service des installations pour y suivre la formation de spécialiste en télécom. de 3 ans et ensuite durant 4 ans pour y effectuer les mises en services, l’entretien et les réparations des automates d’abonné de type Siemens, Hasler, Gfeller, etc. et de leurs périphériques et différents types de raccordements, ceci dans les groupes de réseaux 021 et 025. En 1979, il a eu l’opportunité de changer d’orientation en postulant au service de la commutation dans le domaine des centraux téléphoniques. C’est dans le bâtiment de Saint-François qu’il a dès lors vécu l’évolution des centraux de type Siemens passant de la technique électromécanique des sélecteurs ascension-rotation puis des sélecteurs rotatifs pilotés ensuite par une commande numérique. A la fin des années 1980, ce sera l’introduction des centraux entièrement numérique. Jean-Pierre a suivi la formation indispensable à la maîtrise de cette nouvelle évolution. Il a activement participé aux mises en service des centraux d’Ecublens et d’Epalinges en réalisant toutes les batteries de tests et contrôles nécessaires à la réussite des diverses opérations. Il était aussi engagé dans les activités dites spécialités telles que FEPAM, TUS, SMT (alarmes techniques, alarmes feu, police, engagement par tél. etc.). Il était aussi engagé pour assurer le service de piquets.
Depuis le 1 janvier 2000, le couple Vallotton profite d’une retraite active. Ils ont réalisé plusieurs croisières fluviales en Europe ainsi que quelques voyages. Jean-Pierre joue de la clarinette depuis 1956. En 2022, il a été décoré par la Confédération Internationale des Sociétés de Musicales pour ses 60 ans de pratique. C’est accompagné de son épouse qu’ils exercent assidument leur passion dans des ensembles musicaux. Jean-Pierre a pour hobby la fabrication et la collection de modèles réduits de trains, d’avions et de planeurs. Il réalise encore avec soin et plaisir une grande partie des travaux d’entretien intérieurs et extérieurs de sa villa qu’il apprécie et bichonne. De bons exercices physiques hors fitness….
Jean-Pierre a une excellente mémoire et hormis quelques problèmes de santé résolus se porte bien.
Au terme de notre entretien, Jean-Pierre m’a dit apprécier la visite. Il remercie le comité du GRSL pour son engagement et pour les activités proposées..
Difficile de localiser Charles Détraz qui vient de fêter ses 95 ans. Impossible de l’atteindre par téléphone, grâce à l’adresse figurant dans le fichier des membres, nous avons finalement appris par sa gérance qu’il a été transféré en EMS.
L’occasion d’une petite visite que Pierre-Aldo Barraz lui fait volontiers.
Charles est assis parmi les pensonniaires dans la salle TV/distraction. Scène habituelle des EMS. Il ne reconnait pas ce visiteur (ce qui est normal puisque le stage chez lui date de 1984 !). Carlo affirme qu’il n’est pas encore à la retraite, qu’il travaille aux concessions après avoir fait un apprentissage chet Futura. Nous restons à papoter ainsi pendant un moment de convivialité utilisé pour discuter trois fois des mêmes choses et de se rappeler de collègues et tâches réalisées.
Souhaitons encore le meilleur à Carlo qui n’a pas l’air malheureux dans son monde à lui et qui semble se porter plutôt bien physiquement
C’est le jour postérieur à ses 97 ans que Willy Viquerat a accueilli Carmen Zimmermann et Elisabeth Wüthrich dans son appartement de Pully. Il se porte comme un charme, même, si parfois l’arthrose dans les genoux le restreint un peu dans ses déplacements. Une fois par semaine, le physiothérapeute se déplace chez lui pour lui faire exécuter des exercices, ce qu’il apprécie énormément. Ses journées sont bien occupées par les activités ménagères, la lessive, la lecture des journaux, la télévision et selon ses dires, dans un appartement, il y a toujours quelque chose à faire, on ne s’ennuie jamais. De temps en temps, il cuisine ce qui n’est pas difficile en soit, le plus épineux est de savoir ce qu’il faut mijoter.
Les communications, deux fois par jour, avec sa fille qui habite aux iles Maurice sont devenues une routine, parfois c’est juste pour bavarder sur le temps qu’il fait ou sur les actualités du jour.
Le CMS lui rend visite régulièrement afin de contrôler si tout va bien et s’il est nécessaire d’envisager son intégration dans un EMS. C’est un sujet tabou pour l’instant car son souhait le plus cher est de rester le plus longtemps possible dans son propre appartement.
A l’occasion de ses nombreux printemps, nous avons trinqué avec un verre de rouge et avons parlé de tout, de ses 43 ans de travail aux PTT ou de ses 62 ans de mariage…
Nous avons passé avec lui un bon moment tout en lui souhaitant encore quelques belles années de vie.
C’est le 22 juillet 2024 que C-L Schlupp et G. Favre ont rendu visite à notre jubilaire Valérie Duvoisin qui les a chaleureusement accueillis ainsi que quelques habitués sur la terrasse de son cabanon situé sur les bords du lac de Neuchâtel à Yverdon. Valérie est née le 23 juillet 1944 à Cronay. Elle y a suivi sa scolarité de 6 à 13 ans et ensuite à Donneloye de de 14 à 16 ans. De 16 à 17 ans, elle est allée en Suisse alémanique comme fille au pair pour y apprendre la langue de Goehte. C’est en 1961 qu’elle est entrée aux PTT à Lausanne Saint-François en qualité d’apprentie téléphoniste au service des renseignements 11 des dérangements 12 et des connexions internationales 14 devenus par la suite respectivement 111, 112 et 114, ceci sous les ordres de l’exigeante surveillante Mme Beausire. Valérie a expliqué qu’en 1961, lorsqu’un client suisse souhaitait atteindre son interlocuteur italien qui ne disposait pas encore d’un raccordement téléphonique, elle devait préalablement demander au bureau postal de la localité italienne de contacter l’interlocuteur demandé pour fixer une date et une heure de rendez-vous pour une liaison téléphonique qu’elle communiquait ensuite au client suisse. A l’instant convenu, c’est au moyen de fiches de connexions qu’elle reliait le client suisse au bureau postal où se trouvait l’interlocuteur italien. C’était un autre monde. En 1963, elle s’est rapprochée de son domicile et a travaillé jusqu’en 1973 au service des dérangements 112 à Yverdon. En 1974, à cause de la suppression du 112 à Yverdon, la carrière de Valérie a bifurqué. Elle a alors travaillé en qualité de téléphoniste technique dans les centraux téléphonique 024 du nord vaudois. En 1997, avec les nouvelles technologies des centraux téléphoniques, son activité n’était plus nécessaire. Elle est retournée au 3e étage de Lausanne Saint-François où elle a effectué des tâches administratives et saisi sur un support informatique les données manuscrites contenues dans les rapports individuels de travail établis par les collaborateurs du service. C’est le 14 juillet 1999 que Valérie a pris sa retraite anticipée. Elle a fait plusieurs voyages en Asie (Cambodge, Birmanie, Laos) et maintenant, elle évite les voyages trop longs et favorise les voyages organisés en Europe. Elle fait un peu de vélo pour maintenir la forme. Elle a beaucoup de plaisir à prendre soin de ses fleurs qu’elle bichonne quotidiennement avec amour. Valérie est en bonne santé. Nous lui souhaitons de profiter encore longtemps de son petit coin de paradis au bord du lac.
Le 19 juin, Louis Pidoux a rendu visite à Pierre Vidoudez qui avait fêté ses 80 printemps le 14 courant. Pierre habite avec son épouse dans un très joli chalet à Frenières sur Bex au bord de l’Avançon de Nant. Après l’école, Pierre débute un apprentissage de tourneur auprès de la maison Bobst; il restera 5 ans dans cette entreprise. En 1969, il postule aux PTT comme aspirant monteur de câbles à Lausanne.
Comme tout le monde de cette branche des PTT, il suivra nombre de cours propres à ce nouvel emploi aussi bien à Lausanne qu’à la DG.
Il fonctionnera un certain temps comme assistant au chef de l’équipe de tirage de câbles dans tout le territoire de la circonscription de la DT Lausanne. Ensuite, il fonctionne comme chef de chantier au secteur Ouest du service Lausanne sous la direction de Bernard Olivier. Il participera aussi aux équipes de montage de la DG pour l’épissurage de câbles régionaux ou interurbains, et participe aussi aux équipes de montage de la DT Lausanne sous la direction de M. Charly Lavanchy.
Il participe au montage du raccordement par câble de la station de Morgins au Val d’Illiez. Ensuite comme chef-ouvrier, il gérera les chantiers de l’est lausannois avant de terminer sa carrière à Yverdon pour seconder le Chef Ouvrier aux Lignes Droz.
Il bénéficiera aussi d’une retraite anticipée comme beaucoup de ses collègues.
Trois jours après avoir bien fêté son 80ème anniversaire, Marianne Michon Vacheron a reçu Pierre-Aldo Barraz dans son magnifique appartement de Pully. Un cadre exceptionnel pour aborder les étapes d’une vie bien remplie. Les sujets de discussions entre Catatchoux (nom des habitants de Froideville) de naissance(Marianne) et de résidence(Pierre-Aldo) n’ont pas manqué, grâce aussi à un bout de parcours commun à l’époque du 112 ! Cet apéritif dinatoire a encore été partagé avec sa fille Karine et son délicieux gâteau du Vully.
Le parcours de Marianne a été constamment lié au résultat de son travail, de son engagement et d’un caractère positif. Après sa scolarité à Froideville et Bottens (prim sup oblige), puis un premier travail de vendeuse à Bâle, Marianne a entamé sa carrière de téléphoniste au 14, puis au 11 en devenant ensuite surveillante avant de rejoindre les dérangements au 12/112 comme cheffe de bureau. On est souvent venu la chercher pour lui confier, par exemple, la conduite du Télégraphe et finir son parcours à la tête des services manuels. A chaque changement, il y avait un nouveau challenge, un stage à Genève ou l’acquisition de nouvelles connaissances. A chaque fois, Marianne a relevé le défi et atteint les objectifs. Elle a pu jouir d’une retraite bien méritée en 1999.
Depuis, elle profite de ce nouveau statut avec un dynamisme et enthousiasme conformes à sa période professionnelle. Fitness (à 06h30, svp), marche, culture, jazz, parties de cartes, voyages, dégustations de vins, sont autant d’activités qui permettent à notre jubilaire de rester dans une forme magnifique. Même si la vie n’a pas été toujours facile pour elle, elle a pu surmonter de gros chagrins et profiter des amis et de sa descendance. Les prochaines vacances avec fille, beau-fils et petites filles sont prévues dans quelques jours. Souhaitons que Marianne puisse encore profiter longtemps de toutes ces activités !
C’est à l’hôpital de Lavaux que Michel Emch a accueilli Elisabeth Wüthrich et Jeannot Ducrest. Son séjour est dû à une chute dont il a été victime peu avant son 95ème anniversaire. Actuellement, il se porte bien, son sourire l’atteste et son moral est au beau fixe, ce qui est compréhensible car il partage sa chambre avec un professeur de médecine.
Son itinéraire professionnel débute chez Oulevay Biscuit comme mécanicien d’entretien. Là, il développe une chaîne de production alimentaire pour la fabrication et l’empaquetage de gaufrettes. Las de ces douceurs, il donne son congé et va provisoirement travailler quelques mois comme guide de montagne. C’est en dégustant un sandwich emballé dans la feuille d’avis officielle qu’il voit une offre d’emploi de la maison Siemens recrutant des spécialistes pour le montage de centraux téléphoniques au Venezuela. Après une année de stage à Zurich pour se familiariser avec les nouvelles technologies, c’est le départ pour l’Amérique.
Dès son retour, peu enthousiaste au premier abord de devenir fonctionnaire, sur le conseil d’un ami, il postule à la Direction des Téléphones de Lausanne, passe les examens d’usage et va faire carrière… Une dizaine d’années dans les centraux puis il émigre dans les mesures de trafic et enfin, lui qui, comme il le dit, n’a jamais vu un feu de près s’occupe de l’instruction du personnel sur le comportement à adopter en cas d’incendie.
Son activité parallèle, sa grande passion, était cinématographique en un moment de l’arrivée des appareils reflex. Attiré dès sa plus tendre enfance par la vie des insectes et spécialement celle des abeilles, il s’est mis dans la tête de réaliser un film, 8 mm sur la vie de ces hyménoptères, sujet peu facile du tout. Il a obtenu plusieurs prix dont celui du « Coucou d’Or » à Paris, devant 108 concurrents. D’autres films ont suivi comme Le Potier, Les Pipes, Couleurs et Lumière qui nous initie sur l’art du vitrail…
Son autre béguin concerne les vieilles voitures qu’il révisait et son crève-cœur fut d’être obligé de vendre son MG adoré et…pour cause, il vient de se faire retirer le permis pour avoir roulé trop lentement…
Il garde un excellant souvenir d’une escapade en France en compagnie de Jeannot et avec peu d’argent en poche. Au menu, vin rouge, pain et du thon… Seule la forme de la boîte variait…
Michel nous donne rendez-vous dans cinq ans…
C’est 5 jours avant le débarquement de Normandie que Bernard Bourquin a débarqué à la Sagne ! Il a donc fêté, quelques jours avant les grands de ce monde, son 80ème anniversaire. L’occasion pour une petite délégation du GRSL de le rencontrer pour un apéritif dans un restaurant du bord du lac, pas trop loin de son domicile. Claire-Lise, Pierre-Aldo et un participant surprise ont pu partager un moment très sympathique par l’une des rares belles journées de ce printemps.
Impossible de résumer en quelques lignes les différents sujets abordés lors de ce moment convivial. Bernard déborde d’activité depuis son enfance. Il a été un précurseur d’Uber eat en livrant à 16 ans le pain en vélo. Après un apprentissage de télégraphiste, un accident sous les drapeaux a manifestement influencé son existence et son parcours professionnel. Un malheur qui, en l’écoutant aujourd’hui, l’a obligé à se battre, d’abord contre les dommages physiques lors de très nombreux mois d’hospitalisation, puis les aspects juridiques à traiter très jeune. Probablement la source de cet engagement pour les autres qu’il développera et appliquera d’abord en tant que syndicaliste, plus tard en qualité de responsable HR. Un responsable HR incroyablement respectueux des règles et des gens. Beaucoup de lecteurs de cet article ont eu aussi la chance de recevoir Bernard lors d’un jubilé, puisqu’il a pendant tant d’années rendu visite aux retraités du Groupement dans ce cas. Tout seul, il a également organisé les activités de ce groupement. Ceux qui lui ont succédé peuvent témoigner que cela a représenté un engagement permanent et intense. Cette remarquable orientation vers et envers les autres n’est pas terminée. Bernard entretient aujourd’hui les nombreux liens qu’il a tissés en gardant un contact régulier grâce aux moyens de télécommunications ou des rencontres qu’il adore. Ses interlocuteurs du jour sont restés bouche bée par rapport à des informations actuelles reçues de sa part. De plus, de par ses connaissances linguistiques et son efficacité, il est encore très sollicité par l’Etat pour s’occuper de pas moins de 5 curatelles.
Parti de la Sagne, Bernard a vécu dans plusieurs grandes villes suisses au gré de sa formation et de ses différentes fonctions. Mais c’est en France qu’il est allé chercher son épouse Géraldine avec laquelle il vient de fêter les noces d’Azalée (57 ans de mariage pour les curieux). Nous avons eu la chance de rencontrer Géraldine lors de cette visite et de trinquer avec elle. Deux filles sont nées de cette union et leurs parents sont particulièrement fiers de leurs parcours.
Le temps du café, de l’apéritif, puis d’un repas privé partagé, n’a certainement pas permis d’épuiser tous les sujets de conversation. Mais il fallait bien que cette réunion se termine. En nous quittant, nous avons redit à Bernard la chance que nous avons tous eu de le côtoyer pendant ces nombreuses années. Puis de lui formuler une fois encore nos meilleurs vœux pour la suite. Merci Bernard
Mercredi 22 mai Claire-Lise a rendu visite à Christiane Koenig à l’occasion de ses 80 printemps, fêtés en début de mois.
Après un accueil chaleureux par la joviale jubilaire et son mari Edgar, un sympathique apéritif dinatoire, offert dans leur belle véranda, a permis d’évoquer de très nombreux et joyeux souvenirs de ces décennies d’activité dans les télécommunications.
Christiane (Gaille à l’époque) a débuté par un apprentissage de télégraphiste en 1961 aux PTT de Genève. Cette formation d’une année se déroula en divers cours théoriques au bout du lac et stages pratiques à l’Office télégraphique de Lausanne St-François qui fut dès lors son lieu d’attache professionnel.
En 1968, suite à son mariage, elle a interrompu ses activités et s’est consacrée à l’éducation de ses enfants.
Quelques années plus tard, elle a repris sa profession de télégraphiste, en étant essentiellement en contact direct avec la clientèle dans les guichets TT de Lausanne et Yverdon.
A la fermeture définitive des services télégraphiques, vers 1988, comme la plupart de ses collègues, elle fut transférée en qualité d’employée d’administration dans divers services de la DAT, tout d’abord à l’Atelier télex de Sébeillon, puis aux Bergières service des installations, jusqu’à l’obtention de sa retraite en 2001.
Christiane ne garde que de bons souvenirs de toutes ces années dans les télécommunications, particulièrement au “Télégraphe”, à l’époque où l’esprit d’équipe et la camaraderie n’y étaient pas que des mots …
Elle est très reconnaissante à Swisscom et son groupement Retraité-e-s pour cette sympathique visite et les cadeaux floraux et vinicoles.
Christiane, nous te souhaitons de profiter encore longtemps de ta retraite, de garder ta bonne forme actuelle et ta gaieté communicative.
C’est dans une plaisante chambre de l’EMS de la Tour à Pully que Jean-Pierre Vaudroz a accueilli Elisabeth Wüthrich. Il y a quelques jours, il a fêté modérément, comme il le dit, son 98ème anniversaire et sobrement, parce qu’à son âge, il ne faut pas attendre le 31 décembre pour fêter. Jean-Pierre jouit d’une belle vue sur le lac et Évian, ce qui lui rappelle de bons souvenirs puisque, lorsque étant plus jeune, il se rendait souvent à Évian pour se restaurer. Il rentrait avec le dernier bateau sur Ouchy.
A mon âge, on est plus faible, la fatigue se fait sentir, les journaux et la TV, pour autant qu’elle fonctionne ce qui n’est pas toujours le cas, font partie de mes passe-temps. D’esprit vif, Jean-Pierre possède une excellente mémoire, il récite encore les dates de naissance de ses anciens chefs ou les numéros de téléphone fixes mais pas ceux du Natel qui n’existait pas encore. Par contre, l’histoire et la géographie qu’il aimait déjà dès son enfance, l’intéressent toujours.
36 ans d’une retraite heureuse, presque autant d’années que celles d’activités aux Télécoms, le cercle de ses amis se restreint de plus en plus car la plupart d’entre eux sont déjà descendus du train. D’une fratrie de 4 garçons, il est le seul encore en vie et jamais il n’aurait pensé faire partie de la confrérie des nonagénaires et peut-être … bientôt celle des centenaires. Nous lui souhaitons encore une longue et heureuse vie.
Le 14 mai Louis Pidoux a rendu visite à Mario Magnanelli qui avait fêté ses 85 printemps le 8 courant
Mario a vécu une enfance difficile et peu commune. Né de la rencontre d’une Suissesse et d’un Italien, son père est reparti en Italie avec sa famille pour honorer sa patrie en guerre. Mario a vécu là-bas jusqu’en 1946, année où sa mère revient en Suisse avec ses enfants. Mario, lors de son retour en Suisse, ne parle que l’italien. Il en résulte quelques difficultés d’intégration et il sera alors placé dans une famille d’accueil à Savigny, dans une famille d’agriculteurs; dans cette famille, il sera choyé et apprendra le français à l’école de Savigny, l’apprentissage de cette nouvelle langue sera assez ardu.
Après l’école il entreprend un apprentissage de chaudronnier sur cuivre qui sera récompensé par l’obtention du CFC. En 1964, il postule aux Telecom PTT comme aspirant monteur, et, dès lors, suit la filière propre au métier de câbleur.
Après sa spécialisation, il fonctionnera comme responsable des équipes de montage de la DT Lausanne et exercera aussi le job d’aide instructeur aux cours de formation donnés par la DG. Il s’occupera ensuite de différents chantiers d’extension de câbles dans les 3 services de construction de la direction de Lausanne.
Il a aussi participé aux équipes de montage de la DG pour épisser différents câbles interurbains ou régionaux, à Estavayer puis à Gampel-Steg pour la mise en service de ces nouveaux centraux.
Souffrant d’hernies discale il terminera sa carrière à l’atelier de montage à Sébeillon. Mario bénéficiera d’une retraite anticipée en 1996 et ainsi accompagné de son épouse ils auront ainsi tout le temps pour s’occuper de leurs 9 petits enfants.
Le 15 mai 2024, Georges Favre a rendu visite chez elle, à notre collègue jubilaire Janine Diserens. Elle est née dans le village de Vers-chez-les-Blancs où elle a vécu jusqu’à l’âge de 20 ans. Elle a suivi sa scolarité dans le village du Chalet-à-Gobet et s’y rendait à pied été comme hiver. De plus, elle rentrait chez elle à midi pour le repas. Elle m’a confié que c’était l’hiver le plus pénible, car le chemin n’était pas dégagé et qu’à cette époque, il y avait beaucoup de neige.
C’est à l’âge exigé de 18 ans qu’elle entra aux PTT pour y effectuer l’apprentissage de téléphoniste au 111 sous la supervision de la dame-chef d’exploitation Bercier. La formation exigeante et sérieuse terminée, elle y travailla plusieurs années, à sa demande surtout la nuit de 22h00 à 06h45, car elle appréciait cet emploi du temps. Ensuite, afin de pouvoir accompagner sa fille, elle demanda à changer d’orientation pour avoir un horaire fixe et fut transférée au central téléphonique de Saint-François en qualité de téléphoniste technique. Mme Beausire, dame-chef d’exploitation, veillait à la qualité de sa formation continue. Ensuite elle travailla aussi dans les centraux de Renens et termina sa carrière chez Swisscom à la fin du siècle passé.
Janine a une excellente mémoire et se porte bien. Elle se souvient parfaitement des personnes qu’elle a côtoyées, dans quels lieux et à quelles périodes. Elle utilise toujours sa voiture avec assurance, ce qui lui permet de vivre de manière indépendante en toute autonomie. Au début de sa retraite, elle réalisait chaque année plusieurs voyages. Elle m’a soufflé qu’elle a visité tous les pays qu’elle avait souhaité voir. Elle a renoué des contacts avec plusieurs personnes connues lors de son enfance qu’elle rencontre très régulièrement pour réaliser des balades et partager des bons moments de convivialité. Elle a la chance de vivre dans une famille très soudée et partage régulièrement des rencontres avec ses membres. Elle est très active, en bonne santé et n’a pas le temps de s’ennuyer…
Janine a apprécié ma visite et félicite le comité du GRSL pour tout le travail réalisé.
A l’occasion de ses 85 printemps, Walter Rehm a pu rencontrer son ex-collègue du BTA et son coéquipier footballeur du FC Téléphone. Claire-Lise, Pierre-aldo et Walter se sont retrouvés pour partager un moment de souvenirs, allant de l’enfance à la situation actuelle.
Né à Lausanne, Walter a fait ses écoles à Prélaz et à la fin de la primsup de ST-Roch a fait l’école de com pour attendre ses 18 ans pour entrer aux PTT. Il commence son parcours à Zurich par un apprentissage de télégraphiste, puis un supplément d’une année pour rejoindre ensuite Lausanne. Après 4 ans aux appareils, il s’occupe du service extérieur (bureaux temporaires, manifestations, Bureau Télégraphique Automobile), le fameux BTA où il collaborera, entre autres, avec Claire-Lise.
Walter devient ensuite le chef des transports à Sébeillon pendant 5 ans, puis est nommé responsable des immeubles avec le rôle important de PAC pour le nouveau bâtiment de Sébeillon D. C’est à la tête de ce service qu’il prendra sa retraite à fin 1998.
Joueur, rarement buteur, secrétaire puis président du FC Téléphone, Walter a consacré pas mal de temps à la vie associative. Il a aussi fait partie du comité de l’ASSPTT qui gérait le sport PTT sous toutes ses formes.
A la retraite, Walter et sa compagne ont eu la chance de profiter de leurs pied-à-terre en Espagne, aux Canaries et en Valais. Se retrouvant soudain seul, Walter s’est quand même imposé une belle hygiène de vie. Il partage son temps entre fitness, marche et liens sociaux. Même si la solitude lui pèse parfois, il est encore en bonne forme et nous lui souhaitons qu’il en soit encore longtemps ainsi.
Le 12 avril, Louis Pidoux a rendu visite à René Pouly qui venait de fêter ses 85 printemps le 10 avril. René habite seul dans sa grande villa sise à Bussigny-Lsne.
Pendant la fréquentation de l’école de commerce de Neuchâtel, René fait des petits travaux pendant ses jours de congé afin de se faire de l’argent de poche. C’est ainsi qu’il a pris contact avec les travaux pratique du génie-civil. Cette expérience lui servira lors de son travail à la Division 3.
René postulera à la poste comme commis avec aussi 2 ans de stage linguistique à Buchs-SG. Après ces stages, il postulera aux ambulants et exercera cette fonction pendant 21 ans. Pendant cette période il profitera des horaires spécifiques à ce travail pour pouvoir bénéficier de temps à autre de week-ends prolongés.
Ensuite il postule chez Swisscom comme stagiaire administratif ; il commence au service des transports avec M. Delessert. Il postule ensuite à la division 3, au fichier des lignes.
Puis il fait 3 ans à la division de la radio au contrôle des concessions.
La fin de sa carrière, il la passera de nouveau à la division des lignes, comme remplaçant du chef du service administratif.
René a pu bénéficier d’une mise à la retraite anticipée et a quitté son emploi l’année de ses 59 ans.
Au niveau de la santé. René souffre de diabète et d’une polyneuropathie, maladie qui l’affecte beaucoup. Mais malgré cela, il peut encore se déplacer sur de courtes distances et aller jusqu’à l’arrêt des bus afin de pouvoir aller faire ses emplettes.
Daniel est entré aux PTT en 1973 comme ingénieur pour les centraux de la région du Nord Vaudois, le 024 d’alors.
Un des premiers gros défis a été la mise en service en 1976 du nouveau centre principal HS52-A à Yverdon.
1985 Lausanne a vécu un hiver mémorable avec de fortes chutes de neige, bloquant toute circulation. Daniel en a profité le 18 février pour relier à ski de Fond le Val d’Androgne où il habitait alors, aux Bergères en 45 minutes, certainement un record qui n’a pas été battu depuis !
En dehors du travail Daniel a beaucoup fait de course à pied. Les randonnées en montagne en été ou la peau de phoque en hiver, l’observation de la nature et des oiseaux ont été également de belles passions pour lui et qu’il a eu le plaisir de poursuivre après une retraite anticipée.
Malheureusement depuis quelques temps sa santé s’est dégradée et il ne peut plus s’adonner à ses passions, même les souvenirs sont difficiles à retrouver. Toutefois en parlant de montagne une flamme se ravive dans ses yeux. Son épouse l’accompagne admirablement entre les moments passés au Centre d’Accueil Temporaire, mais cela devient de plus en plus difficile pour elle et le couple est à la recherche d’un lieu d’accueil adapté à la situation de Daniel.
Nous souhaitons à Daniel et à son épouse tout le meilleur pour la suite.
A l’occasion de son 85ème anniversaire, par une journée pluvieuse, Thérèse Rossel a accueilli Elisabeth Wüthrich dans son appartement de Morges.
Il y a 2 ans, Thérèse a été victime d’un AVC dont elle se remet péniblement. Depuis, très restreinte dans ses mouvements, elle se déplace à l’aide d’un déambulateur et ses journées se déroulent, à quelques exceptions près, à l’intérieur de son appartement. Son état de santé la rend furieuse car elle n’est plus libre de se mouvoir comme elle le souhaite. Avant son accident, profitant de sa retraite et de sa voiture, elle était toujours en route… Tous les matins, elle se rendait au fitness pour une heure de gym et 45min d’aquagym. Dans le cas contraire elle se rendait au bord du lac avec sa chaise longue, le pique-nique et surtout quelques restes de pain pour les canards. Cette routine lui manque énormément.
En 1956, venant de la Suisse allemande pour travailler quelques mois chez son parrain à Lausanne, elle va commencer sa carrière professionnelle à la DAT, au central semi-automatique d’Yverdon. Lorsque ce standard a été automatisé, elle a trouvé un poste au service des dérangements, puis aux amplis, quelques années aux abonnements et pour finir sa vie active au département des grands clients. En 2001, elle profite d’une retraite anticipée. Elle a 62 ans et elle a su remplir son temps libre en suivant des cours à UNIPOP avec à la clé un diplôme de thérapeute « Fleurs de Bach » et un certificat relatif à la réflexologie. Avec une dizaine d’amies, elles ont exploré des pays lointains comme l’Australie, les Galápagos, le Brésil, l’Argentine, etc.
Aujourd’hui, son passe-temps se résume à la lecture et à la TV.
Joyeux anniversaire Thérèse.
Par un bel après-midi, Claude Millasson se déplace à Pully pour rencontrer Mme Nelly Jaquier.
Elle a quitté ses fonctions en 1999 en prenant une retraite anticipée lors des changements dans l’entreprise.
Elle garde de bons souvenirs de son travail de ‘dame fonctionnaire d’administration’, comme se nommaient les postes à l’époque.
Elle souvient du travail avec M Dopfner à la 3 puis par la suite au service du personnel à St François, puis à Recordon et enfin aux BA.
Sa carrière a été coupée par une longue ‘’pause’’ d’une dizaine d’années quand elle a décidé de rester a la maison pour s’occuper de ses deux enfants.
C’est au service du personnel qu’elle a été réengagée pour une activité à temps partiel. Pour ce faire, dès ce moment, elle a été formée sur les programmes informatiques et les ordinateurs modernes.
M. Maurer l’avait aussi encouragée à cotiser un petit peu plus pour avoir une meilleure retraite, surtout après une longue interruption professionnelle. Aujourd’hui elle très contente d’avoir suivi ses conseils.
Encore curieuse et à l’aise avec l’informatique on a sorti un ordinateur portable, et nous avons redécouvert ensemble le site https://grslausanne.ch/
Nelly a la chance d’être avec son mari Roland, depuis plus de 59 ans, c’est bientôt les noces de diamant. Lui aussi retraité d’une grande banque suisse est agréablement surpris de cette attention de la part de l’ancien employeur de son épouse, attention qui semble rare de nos jours ?
Elle est contente d’être en couple et aussi d’avoir une fille pas trop loin et somme toute d’être les deux en bonne santé, même si la mécanique accuse quelques kilomètres.
Elle a gardé quelques contacts avec des collègues, elle remercie le comité des retraités pour cette visite inattendue, la carte de voeux et les cadeaux viticoles et floraux.
Le 22 mars 2024, Louis Pidoux a rendu visite à Jean-Jacques Margot à Saint-Prex. Jean-Jacques va fêter ses 80 printemps le 25 de ce mois.
Jean-Jacques a perdu son épouse il y a 2 ans et a de la peine à envisager son avenir sans sa compagne avec laquelle il a partagé son existence pendant 60 ans.
Il a suivi un cursus scolaire presque normal, sauf qu’il a pu terminer sa scolarité au niveau secondaire dans un établissement privé à Lausanne où il a passé son enfance à l’Avenue d’Echallens. Ensuite, en 1964, il entreprend un apprentissage de dessinateur en ventilations dans l’entreprise Neuhaus à Lausanne. Aux examens pour le CFC, il sera le seul apprenti du canton et finira donc premier et dernier !!!
Il travaille ensuite dans l’entreprise Boula, puis finit sa carrière de dessinateur en ventilation chez Von Auw à Morges. Ensuite, il postule aux PTT comme dessinateur aux réseaux des lignes. Il intègre alors le bureau de dessin sous la houlette de M. Pernet.
A cette époque, les plans étaient dessinés sur des calques à l’encre de chine et l’on travaillait avec le T et l’équerre. Cela, c’était avant l’avènement du dessin assisté par ordinateur. Ensuite il continue comme responsable de groupe dans le dicastère des tâches spéciales.
Plus tard, il accède à la fonction de collaborateur technique dans un des services de la division de construction des réseaux, plus communément appelée la 3. Il débute sa formation au service Lausanne puis il termine sa carrière aux Tâches spéciales.
En 2000, on lui offre l’occasion de prendre une retraite anticipée, avec d’excellentes conditions ; Jean-Jacques ne réfléchit pas longtemps et, ainsi termine sa carrière à Swisscom.
Comme il est encore vaillant, il s’occupe en faisant différents petits travaux à droite et à gauche selon les opportunités qui se présentent. Jean-Jacques jouit d’une bonne santé, mais depuis le départ de son épouse, il dit qu’il attend le dernier train sans impatience !!!! En plus remerciements au Comité des GRSL.
Par une superbe journée de printemps, Claude Millasson se déplace au-dessus de Vevey pour rencontrer Mme Lise Dupraz quelques jours après ses huitante printemps. Après avoir dû être guidé par téléphone pour trouver sa maison à Blonay le voilà accueilli par cette ex-collègue avec un sourire lumineux comme l’est son intérieur cosy.
Lise a quitté ses fonctions en 1997 en prenant une retraite anticipée à l’aube des grands bouleversements de l’entreprise. Mais pas question de partir avant la fin, la fin de quoi : mais de ‘’ l’international’’ et du 111 à Préville.
La jubilaire se souvient d’avoir travaillé jusqu’au dernier jour, jusqu’au déclenchement final des pupitres le 19.12.1997 à 19h00 précise. Tous ses services étant dorénavant centralisés à Genève, à Sion.
Elle a fait toute sa carrière aux PTT à St François, puis Préville, au service de l’international, au 111. Elle se souvient que c’était finalement un travail agréable avec les horaires irréguliers, ce qui lui convenait bien, habitant à Lausanne, puis Pully. Après la retraite elle est retournée dans sa région d’origine, la Riviera Vaudoise, où elle a emménagé dans la maison de ses parents à Blonay.
Encore curieuse et à l’aise avec l’informatique elle a sorti son ordinateur portable, et nous avons découvert la richesse du site des retraités de Swisscom Lausanne, le fameux www.grslausanne.ch
Alors les yeux s’ouvrent grand et les questions fusent… Mais comment elle s’appelle, mais oui c’est bien elle qui travaillait à St François… un bon moment de partage et on ne voit plus le temps passer, on le voit défiler.
Actuellement, Lise apprécie sa retraite, car elle jouit d’une bonne santé, même si son genou se rappelle à son bon souvenir. Elle a la chance d’habiter dans cette coquette maison, avec un magnifique jardin tout autour, et en ce 1er jour du printemps tout explose. C’est un endroit où la jubilaire passe beaucoup de temps. En hiver c’est plutôt lecture, musique et les puzzles, bien sûr.
Elle a gardé de bons contacts avec quelques collègues, elle remercie le comité des retraités pour cette visite inattendue, la belle carte et les cadeaux….
C’est quelques semaines après ses 90 ans que René Leumann a reçu la visite de Pierre-Aldo Barraz. La raison de ce report est bien triste. René a eu la douleur de perdre son épouse le lendemain de son anniversaire. Quelle tristesse de perdre sa compagne après plus de 70 ans de vie commune, le lendemain de son entrée dans la dixième décennie de son existence.
La rencontre a eu lieu dans le joli appartement de la maison familiale que le jubilaire occupe en plein centre de Pully, entouré d’un beau jardin et avec une magnifique vue sur le lac et les montagnes. L’occasion de retracer son parcours et, pour lui, de se remémorer plein de choses.
René est né à Lausanne, a fait l’école des métiers (EML), puis l’école d’ingénieurs de Genève. Diplôme en poche, il est allé deux ans en Suisse allemande pour être ensuite engagé par la DAT de Lausanne dans le service du courant fort. Il y restera peu de temps pour rejoindre ensuite les installations qu’il ne quittera plus avant sa retraite en 1994. René se rappelle bien de ses collègues ingénieurs, des difficultés de l’époque à satisfaire le client et de ses activités liées aux systèmes de sécurité (TUS/SMT).
La discussion se poursuit sur sa famille, issue de la connaissance de sa future femme rencontrée très jeune et qui verra la naissance de 2 fils, 5 petits-enfants et déjà 4 arrières petits-enfants. Une grande joie et un magnifique soutien en ces temps plus difficiles. Les souvenirs et les incroyables activités déployées avant et après la retraite animent la discussion pendant un bon moment. Les divers sports pratiqués, les nombreux voyages, le caravaning, le bateau amarré à Pully et partagé entre 4 familles ont bien rempli la vie de René qui s’occupe aussi depuis très longtemps de l’entretien de la maison familiale de 3 appartements ainsi que de son administration.
Malgré quelques ennuis de santé et le décès de son épouse, René donne une image positive de battant et nous lui souhaitons de pouvoir profiter encore longtemps des belles choses qui l’entourent.
Le 13 mars 2024 Claude Cachemaille est venu rendre visite à Jean Rüegger qui a fêté dernièrement ses 80 ans.
Notre jubilaire et son épouse, également une ancienne collègue de Swisscom, habitent depuis de nombreuses années une villa dans les hauts d’Etagnières où, petit clin d’œil de SWISSCOM, le jour de la visite un chantier préparait le raccordement de la propriété à la fibre optique.
Jean est entré aux PTT en 1967 et a commencé sa carrière au service des installations, puis après un passage dans les centraux, il est arrivé à la division clientèle où il a terminé sa carrière comme chef de service à « Customer Services », bref un engagement qui lui a permis de voir un large horizon des télécom…
En dehors du travail, la grande passion du couple a été la spéléologie et beaucoup de gouffres dans le Jura ou les Préalpes portent encore une description ou un topo réalisé par leurs soins, consignés dans un livre ou dans une revue spécialisée.
En 1999 l’occasion est donnée à Jean de pouvoir prendre une retraite anticipée. Avec l’achat d’un camping-car, les voyages prennent petit-à-petit la place de la spéléologie. Le Maroc devient une des destinations préférées avec 13 visites ce qui leur a permis de nouer de chaleureux contacts.
Aujourd’hui quelques ennuis de santé empêchent le couple de repartir à la rencontre des Berbères sur les chemins de l’Atlas, mais il espère que ce n’est que partie remise.
C’est ce que nous leur souhaitons également de tout cœur !
Dimanche 10 mars 2024, Georges Favre a rendu visite à son domicile, à notre collègue nonagénaire Maria Rinaldelli plus connue sous son autre prénom, Liliane. Son fils Maurice qui a aussi travaillé chez Swisscom dans le domaine de la transmission était présent pour accompagner sa maman. Nous avons pu discuter et nous remémorer des expériences et des particularités de l’époque ainsi que des noms des collègues de travail fréquentés.
Maria est née le 10 mars 1934 dans la localité d’Olivone située dans le val Blenio qui se trouve dans le canton du Tessin où elle a vécu jusqu’à la fin des années 50. Au début des années 60, elle vint en Romandie, à Lausanne. Elle a d’abord travaillé à la Migros située au sous-sol de la Riponne, au rayon des fruits et légumes. Elle y avait observé qu’il était difficile de rapidement identifier les genres de légumes contenus dans les caissettes situées sur les présentoirs. Elle fit la proposition de les exposer par catégorie au moyen de caissettes de couleurs spécifiques. Sa proposition a été retenue puis appliquée avec succès. Durant cette période, Maria eut trois enfants, deux garçons et une fille.
C’est en 1971 que Maria fut engagée aux PTT, au service de la commutation, au central de Saint-François à Lausanne. Durant son parcours professionnel dans l’entreprise, son activité principale consistait au nettoyage des sélecteurs et des bancs de contacts des équipements indispensables au bon fonctionnement de l’acheminement des conversations téléphoniques. Elle garde de bons souvenirs de cette époque dans un milieu qu’elle appréciait. Les nouvelles technologies s’imposant, c’est en 1994 qu’elle prit une retraite anticipée bien méritée.
Malgré quelques trous de mémoire, Maria apprécie de pouvoir vivre seule, quasiment de manière autonome dans son appartement situé à deux pas du lac où elle peut occasionnellement se rendre.
Longue vie et bonne continuation sur la route des centenaires.
Quelques jours après son 80ème anniversaire, Claire-Lise a rendu visite à Antonio Carbonara, connu sous le nom de « Tonio ». Elle a été reçue pour le café du matin par Antonio et son épouse Lucia dans leur appartement à Renens.
Antonio d’origine italienne est arrivé en Suisse en 1963. Il a travaillé dans différentes entreprises de la région lausannoise pour la pose des câbles de télécommunication. En 1983 il a été engagé chez Télécom PTT au garage de Sébeillon où il a très rapidement passé son permis poids lourd et il a été le 1er employé d’origine étrangère a obtenir le permis fédéral au sein de l’entreprise. Jusqu’en 1999 il a travaillé comme chauffeur poids lourd pour le transport de matériel divers essentiellement en Suisse romande et parfois outre Sarine. Il a aussi œuvré comme chauffeur de car pour le transport de personnes lors de manifestations de l’entreprise.
En 1999 Swisscom l’a invité à prendre une retraite anticipée, ce qui sur le moment n’a pas été facile pour lui, mais il a été très heureux de se retrouver avec son épouse et faire quelques escapades ainsi que profiter de ses petits enfants. Malgré quelques soucis de dos et de mobilité pour lui, Tonio et Lucia se portent bien. Nous avons passé un joli moment ensemble et leurs souhaitons encore beaucoup de longues et heureuses années.
Nous lui souhaitons que le meilleur pour l’avenir…
C’est dans son coquet appartement du chemin du Salève, bénéficiant d’une vue magnifique sur le lac que Margrith Humbrecht a accueilli Elisabeth Wüthrich le 6 mars. Elle se prépare à fêter son 80ème anniversaire le lendemain et comme elle le dit, c’est surtout le chiffre ‘8’ qui pose problème. Margrith se remet gentiment d’une triple fracture de la cheville et elle regrette de ne pas pouvoir pratiquer ses passe-temps favoris tels que le ski, les randonnées ou encore le tennis. Malgré tout, chaque jour, elle s’octroie une petite promenade.
Originaire de Zoug où elle a vécu jusqu’à l’âge de 15 ans et selon la tradition de l’époque, les jeunes filles devaient se rendre en Suisse romande pour apprendre le français, ce qu’elle a réalisé en tant que jeune fille au pair dans une famille de vétérinaires à Lausanne. Au bout d’une année, retour à la maison pour effectuer un apprentissage de commerce. Après les examens, elle retrouve Lausanne pour travailler pendant 6 ans, sous la houlette de son ancien patron, auprès d’une assurance pour animaux. Elle s’est mariée, a œuvré dans une entreprise d’import/export de meubles qu’elle a fondée avec son époux.
Après son divorce en 1990 et jusqu’à son entrée au Télécom PTT en 1995, elle a profité d’apprendre l’anglais tout en occupant un poste administratif dans un magasin de produits de luxe.
Engagée temporairement en novembre 1995 à la hotline des finances aux Télécoms de Lausanne, sa mission était de répondre aux diverses questions de facturations. Ses connaissances linguistiques étant reconnues elle s’est vu proposer un contrat fixe au service des finances. Elle a dû apprendre à maitriser l’ordinateur ce qui n’était pas une mince affaire mais elle s’en est bien sortie. Puis en 2008 à 65 ans, c’est le départ à la retraite.
Depuis, elle coule des jours heureux avec la lecture, les voyages avec son ami et en rencontrant régulièrement ses anciennes collègues des finances pour papoter ou pour aller manger un bon repas.
Nous lui souhaitons que le meilleur pour l’avenir…
C’est quelques jours après ses 95 printemps que Claude Cachemaille est venu rendre visite à Roger Jaton. Notre jubilaire et son épouse se portent bien. Le couple habite une jolie maison dans un quartier tranquille d’Ecublens, depuis plus de 60 ans.
C’est en 1962 que Roger est entré aux PTT pour réviser les sélecteurs à Saint-François. Les débuts dans ce travail de précision et de rigueur n’étaient pas évidents après une formation de carrossier. Mais Roger n’était pas le type à se décourager et devint spécialiste en la matière.
En 1967 ce fut le déménagement à l’AEC à Sébeillon. La palette de travail s’étendit : RC sans terre, déviateurs et autres appareils plus récents desservants nos abonnés.
Presque toujours de bonne humeur, il participait à créer une belle ambiance autour de lui. Roger a eu bien du plaisir à son travail jusqu’à sa retraite en 1994 et en garde encore un excellent souvenir.
Etant bon bricoleur, bien des travaux l’attendaient chez lui et chez ses voisins. Mais sa grande passion était le ski et presque toutes les stations de Suisse n’ont pas secrets pour lui. C’est un peu à regret qu’il a posé ses lattes il y a 3 ans, lorsque que le covid est arrivé.
95 ans, 30 ans de retraite et en bonne forme, quel est le secret de cette réussite ?
A part un coup de main du destin, une hygiène de vie régulière, dans le lever, les heures des repas et le sport. Roger continue la gymnastique en salle une fois par semaine et le vélo d’appartement, comme son épouse qui en fait une heure chaque matin. Cette dernière, également à plus de 90 ans nous a accompagné dans ce beau moment de partage assise sur un ballon de physio.
Le couple Jaton a beaucoup apprécié cette visite et remercie le Groupement des retraités.
Nous souhaitons à Roger et à son épouse, encore beaucoup de belles années.
Par une superbe journée, presque printanière, le 31 janvier 2024, Edouard Béboux a accueilli Elisabeth Wüthrich dans son joli appartement au Val-d’Angrogne. Il n’a rien perdu de son rire unique et reconnaissable.
‘Béboux’, comme tout le monde l’appelle, fêtera ses 80 printemps le lendemain. Il ignore l’ordre du jour de cette célébration, ses deux enfants lui réservent la surprise. Par contre, il se réjouit déjà d’une grande fête qui aura lieu au mois de juin dans un refuge de Pully et rassemblera une quarantaine de convives.
Son cursus professionnel a débuté par un apprentissage de mécanicien-électricien dans l’entreprise Marillet à Lausanne. Certificat de capacité en poche, il découvre dans la 24h une annonce de la DAT Lausanne qui cherchait du personnel pour les centraux téléphoniques. Examen d’entrée et visite médicale réussis, il débute en 1966 son parcours au central de St-François. Après trois ans de formation sanctionnés par un examen, il se voit attribué l’entretien des standards téléphoniques. En 1978, il est transféré au central de Préville pour la maintenance des centraux ESK et ensuite à la gestion des alarmes SAV. Durant une courte période il intègre l’équipe de Savoie et passe un bref séjour à Genève avant de revenir à Préville.
En 1999 à l’âge de 55 ans, il part à la retraite anticipée. Depuis, il fait partie du TCS Camping Club Vaud. Aujourd’hui, son camping-car est stationné à Vers-l’Eglise sur la commune d’Ormont-Dessus. Dans ses jeunes années durant les deux mois d’été, il faisait du gardiennage au camping. Avec son épouse et en caravane ils découvraient des régions inconnues tels que les pays nordiques ainsi que le Canada, sans leur camping-car mais sous tente. Béboux est également membre du comité de l’Amicale des télécoms de la section Lausanne. Comme il dit, il y a toujours quelque chose à faire. Au nom de tous : Bonne fête Béboux !
Le jour même de son 80ème anniversaire, Claude Millasson a rencontré Albert Chevalley et son épouse Jocelyne dans leur grand appartement à Blonay.
Albert a pris une retraite anticipée en mai 2000 à l’occasion des grands changements de l’entreprise. Voilà 24 ans déjà qu’il bénéficie avec son épouse de cette nouvelle phase de vie ; la retraite qu’ils apprécient a deux, jouissant d’une bonne santé.
Albert a un excellent souvenir de cette belle carrière. Au départ un apprentissage de mécanique à l’école technique d’Yverdon, puis un début de vie professionnelle sur les bateaux de la marine suisse pour une paire d’années.
Il est engagé aux PTT comme ‘monteur au central de Vevey avec M Bornand. Il sera nommé COE par la suite. Avec la disparition des centraux électromécaniques, il poursuivra sa carrière dans l’entretien et la levée des dérangements des centraux EWSD de toute la DAT.
Pour ‘pimenter’ sa carrière, Albert c’est perfectionné en 1981, soutenu par la direction, dans son domaine de prédilection en obtenant une maitrise fédérale en mécanique. Cela lui a permis de devenir commissaire professionnel : occupation qui consiste à contrôler la formation en entreprise des apprentis de la mécanique pour toute la région de l’est vaudois
Activité passionnante qu’il a poursuivie jusqu’à sa retraite.
Encore trop ‘jeune’ pour rester inactif, il a beaucoup oeuvré bénévolement dans les domaines techniques pour un vieil ami d’apprentissage qui avait besoin de temps à autre de ses connaissances.
Ce tour d’horizon ne serait pas bouclé sans parler de leur plaisir d’avoir un fils, comme son père dans ‘’la technique’’, plus particulièrement l’informatique.
Avant de se quitter, Albert et Jocelyne remercient le groupement des retraités de Lausanne pour leur gentille attention, vinicole et florale.
Merci Albert, merci à ton épouse, pour ce bon moment de partage
Vendredi 22 décembre Claire-Lise a rendu visite à Erwin Etter quelques jours avant son nonantième anniversaire, reçue par Erwin et son épouse qui va, elle aussi, fêter ses 90 printemps dans quelques mois ! Un super moment passé à discuter devant une tasse de café accompagnée de biscuits et chocolats maison
Après un apprentissage de commerce, Erwin a rejoint les PTT en 1955, aux Galeries du Commerce, chez Pro-Téléphone pour l’installation de la télédiffusion où il a œuvré jusqu’en 1963. Par la suite il a travaillé dans différents services de l’entreprise, comme les installations, les abonnements puis jusqu’à la fin de sa carrière aux Publiphones de la DAT Lausanne. Les Publiphones qui… avec les nouvelles technologies Mobile, Internet, Chat, etc. ne sont plus d’actualité et ont en majeure partie été supprimées sauf quelques spécimens qui ont une nouvelle vie comme bibliothèque commune.
Erwin a quitté l’entreprise en 1993 à l’âge de 60 ans pour profiter avec son épouse de leur chalet à Morgins . Chalet dont ils ont beaucoup parlé et où ils ont passés de magnifiques week-ends et de très belles vacances avec leurs enfants. Ils ont aussi fait plusieurs voyages aux Canada et Etats-Unis et disent tous les deux, avec des étoiles dans les yeux, avoir eu ″Une très Belle Vie″.
Malgré quelques soucis de santé pour Erwin nous lui souhaitons ainsi qu’à son épouse tout le meilleur pour la suite…
Le 20 décembre, Louis Pidoux a rendu visite au jubilaire Jean-Pierre Mermod qui venait de fêter ses 85 ans.
Après sa scolarité, Jean-Pierre entreprend un apprentissage de plâtrier-peintre. Il entre rapidement aux CFF, au service de la voie, en qualité de surveillant de la sécurité des chantiers. Après un accident où une locomotive de manœuvre lui a accroché l’épaule, il décide de quitter cet emploi dangereux et, à 26 ans, postule aux Télécom-PTT. Il est engagé comme aide-monteur à la division des réseaux de lignes au secteur Est.
Il suit alors le parcours de formation propre aux aides-monteur et, après quelques années, passe son permis de conduire, avec les moniteurs PTT, afin d’être plus autonome dans son travail.
Il va aussi travailler pour les ouvrages commandés par la DG sur les câbles interurbains et ruraux sous la direction de M. Pichard.
Pendant quelques années, il a œuvré comme tireur de renvois dans les armoires de distribution, selon es ordre préparés par les dames du fichier des lignes, afin de finaliser les raccordements des abonnés
Sa fin de carrière se passe au service des dérangements des lignes sur le terrain des 3 services de construction, mais surtout du côté Est.
Il bénéficiera d’une retraite anticipée l’année de ses 64 ans. Jean-Pierre, accompagné de son épouse, coule une retraite paisible à Romanel-sur-Lausanne.
C’est par une journée pluvieuse que le 11 décembre 2023 Georges Favre a rendu visite à Daniel Brossy au ch. du Grey à Lausanne. Né à Payerne, Daniel y a effectué ses écoles puis a entrepris un apprentissage de mécanicien-électricien. Après l’obtention de son CFC, il a travaillé durant une année chez Paillard à Yverdon. C’est en 1957 que Daniel est entré aux PTT, au service des centraux. Une année plus tard, il s’est intéressé à un poste mis au concours au service de la transmission et sa postulation a été retenue. En 1958, il a débuté aux « amplis » à Saint-François, vécu des réorganisations, pour terminer sa carrière à Préville le 3 mars 1994, date de sa retraite anticipée.
Nous avons passé en revue les noms des différents collègues rencontrés de près ou de loin durant toutes ces années. Un bon exercice pour tester la bonne mémoire que Daniel conserve très bien.
Daniel a gardé un pied-à-terre à Payerne. Il avait un atelier équipé de machines et d’outils lui permettant de réaliser ses hobbys. Il a confectionné un tour à bois qui lui a permis de réaliser des œuvres avec soin, délicatesse et précision. J’ai pu apprécier la qualité de leur exécution. Il a aussi cultivé son jardin potager durant plusieurs années et apprécié le retour à la terre. Daniel soutien sa femme pour la réalisation des repas. Elle m’a confié qu’il a toujours aimé cette activité qu’il réalise à merveille.
Daniel et son épouse sont autonomes et hormis les quelques problèmes liés à l’âge, sont en bonne santé. Ces derniers mois, ils ont été obligés de déménager pendant la durée des travaux de transformation et de réfection de leur immeuble. A la fin des travaux, ils pourront retourner dans leur nid qui sera plus beau qu’avant.
Par une journée ensoleillée du mois de novembre, pour fêter ses 80 printemps, Klara Rossi-Manz a accueilli Elisabeth Wüthrich dans son lumineux appartement de l’av. du Grey à Lausanne. Toujours pleine d’énergie et de motivation elle dévoile son secret : pratiquer une activité physique régulière, c’est-à-dire : se rendre deux fois par semaine au fitness, ce qui a, dit-elle, un effet positif sur le physique et le moral. Malgré une opération des hanches, elle essaie de maintenir régulièrement ce rythme.
Klara est arrivée à Lausanne en 1961. Elle s’est mariée et trois filles sont venues égayer cette nouvelle famille. Sa carrière chez Swisscom a débuté sur le tard car elle avait déjà 45 ans lorsque, le 3 janvier 1989 elle a commencé au service des renseignements. A cette époque, ce service se situait à Préville. Là, elle a accompli un apprentissage de 6 mois avant de pouvoir œuvrer seule aux commandes. Au début 1997, ce service a été déplacé de Lausanne à Villars-sur-Glâne et de ce fait, pour être plus près de son nouveau lieu de travail elle déménage à Bulle, capitale de la verte Gruyère. C’est finalement en 2001 à l’âge de 57 ans qu’elle a pris une retraite anticipée. Connaissant peu de monde dans la région bulloise, ayant perdu son mari entre temps, elle a retrouvé la contrée lémanique, d’abord à Renens, puis à Echallens pour se rapprocher de l’une de ses filles et de ses petits-enfants. En 2006, elle s’est établie définitivement à l’avenue du Grey où elle habite aujourd’hui et, comme elle dit en souriant, elle va y rester jusqu’à la fin.
Nous lui souhaitons longue vie et un bon anniversaire !
Le 9 novembre 2023, Louis Pidoux a rendu visite à Christian Devaud à Vevey. Enfant de Vevey, Christian y a effectué ses écoles et, à 16 ans, a entrepris un apprentissage d’électricien. Après avoir obtenu son CFC Christian a travaillé comme électricien jusqu’à ce qu’il ait atteint ses 22 ans. Il avait déjà l’idée de travailler aux PTT dans la construction et l’entretien des lignes aériennes. Il entre comme lignard en 1960.
Les lignes de l’époque étaient surtout composées de fils de bronze sur des poteaux bois. Dans bien des situations, il importait de devoir acheminer poteaux et matériel par portage humain. Il fallut encore bien quelques années avant que ces 2 conducteurs de bronze par raccordement d’un seul client soient remplacés par un fil unique composé de 2 conducteurs sous une enveloppe de plastique. Ce fut le début des nouvelles constructions des raccordements aériens avec, plus tard, l’arrivée des câbles aériens. L’évolution de la technologie a impliqué aux artisans le suivi de nombreux cours de formation.
Après avoir travaillé plusieurs années aux équipes de lignes, sous la houlette de Jacques Passali, Christian est devenu préparateur des raccordements aériens des bâtiments anciens et nouveaux situés à l’écart du réseau câblé souterrain, réseau plutôt développé dans les agglomérations ayant des immeubles à plus forte densité d’habitants. Il a surtout œuvré au service Est, dans l’ancien 025, où il y avait beaucoup de raccordement avec des grandes lignes dans ces régions montagneuses. Le hobby principal de Christian étant l’escalade des montagnes, il était fait pour ce travail dans cette nature pas toujours très avenante
Après un passage sur le réseau de Mézières alors géré par son visiteur du jour, des tracés nouveaux furent élaborés pour reprendre une partie de l’ancien réseau de Sottens avec comme compagnons de recherche, Albert Perrin et Christian Devaud; que de souvenirs à évoquer.
Actuellement, Christian profite de sa retraite qu’il a pu prendre avec anticipation à l’âge de 57 ans, il jouit d’une santé relativement bonne à part la pose de prothèses aux hanches et aux genoux ainsi que d’un AVC dont il s’est bien remis car bien entouré par sa compagne Monique.
Le 3 novembre 2023, Louis Pidoux a rendu visite à Loys Joseph qui venait de fêter ses huitante printemps. Loys habite une jolie villa à l’entrée du village de Perroy, sur la Côte, avec accès direct sur la route suisse.
Veuf depuis 14 ans, il vit dans sa villa avec de temps à autre la visite d’une amie qui l’aide à meubler sa solitude, mais comme Loys est aussi vigneron, il a quand même assez de tâches pour occuper son temps de retraite avec l’entretien et l’exploitation de ses différentes parcelles de vigne et sans oublier l’entretien de la maison.
Après l’école primaire et la primsup, Loys a fait un apprentissage de mécanicien à l’Ecole des Métiers de Lausanne sous la houlette de M. André Genton, directeur de l’EML. A la suite de son apprentissage, Loys rejoint le technicum de Genève afin d’obtenir un diplôme d’ingénieur ETS en mécanique. Diplôme qu’il obtient en 1967.
A la sortie du technicum, Loys commence sa carrière d’ingénieur mécanicien chez Sulzer où il œuvre dans le développement des moteurs diesel dédiés à la marine. Il restera 3 ans dans cette entreprise avant d’émigrer à Genève chez Sodeco où il s’occupera de recherche et développement; il y restera 16 ans avant de se décider à quitter la recherche. En 1986, il postule chez Swisscom comme chef de secteur de construction. Il sera affecté au service Ouest, dirigé alors par Georges Guenat, puis par François Chapatte décédé récemment.
Suite aux différentes réorganisations, Loys, avec son collègue Jean-Pierre Crot, iront donner un coup de main à la DAT de Genève, ceci jusqu’en décembre 1999. En janvier 2000, Loys va bénéficier d’une mise à la retraite anticipée.
Une quinzaine de jours après son 80ème anniversaire, Claire-Lise est allée trouver Daniel Petétot plus connu sous le nom de « Pepso » dans le quartier de Bellerive où il vit actuellement.
Daniel a commencé sa vie professionnelle en 1961 par un apprentissage de télégraphiste ″tape-laiton″ au PTT à Genève. Par la suite, il a fait un stage à Berne puis retour à Lausanne au service technique renseignements et dérangements telex, lignes louées et Vidéotex (équivalent du Minitel français de l’époque). Télégraphe, télex, vidéotex services qui sont restés dans nos mémoires mais plus d’actualité dans le monde actuel ! En 1990 Daniel à rejoint le service du personnel jusqu’en 1999 où il a eu l’opportunité de quitter l’entreprise et prendre la retraite avec tous les droits acquis.
Sportif et membre actif au Club Alpin Suisse, il a fait beaucoup de montagne, ski, peau de phoque, randonnée et a gravi 43 sommets de plus de 4000m. Bravo !
Malgré quelques petits bobos dus à l’âge, Daniel se porte bien. Nous lui souhaitons encore de longues et heureuses années.
Feedback du jubilaire: Hier Claire-Lise m’a rendu visite en représentation du GRS Lausanne pour mes 4×20. Retour en style télégraphique par un ancien du métier.
« super sympa stop sans chichis stop merci pour topettes et votre engagement au grsl stop amicalement stop daniel alias pepso stop »
C’est à Roche, dans sa magnifique demeure, qu’Edouard Monod, entouré de son épouse et de sa fille, a accueilli Claude le 6 octobre, 2 jours après ses 80 printemps.
Après un passage dans le domaine automobile, il est entré en 1964 aux PTT, service des dérangements. En 1969 l’occasion lui a été donnée de poursuivre son travail dans la région de son enfance. Le 025 était alors un vaste secteur s’étendant entre Leysin et Champéry. A cette époque, quand on n’était pas Ormonan ou né dans Val d’illiez c’était difficile de se faire accepter. Mais Edouard avait plus d’un tour dans son sac, par exemple lorsqu’aux Voëttes il s’est présenté chez un paysan occupé à traire ses vaches et qui n’avait comme réponse à ses questions, que des ouais, tout en continuant à traire. Malgré l’envie de partir pour aller chez d’autres abonnés, Edouard a eu l’idée de prendre une fourche et sortir les fumiers. Du coup le paysan est lui sorti de sa réserve « Ah tu sais faire ça ? » et le courant a passé non seulement chez lui mais aussi dans les Ormonts où la nouvelle s’est vite répandue.
Ou une autre fois, à court de fil pour réparer une ligne aérienne et trop loin pour aller en chercher au dépôt, il a emprunté la clôture d’un parc à vaches pour faire passer provisoirement les communications. Bref, un vrai service à la clientèle, même s’il n’était pas toujours dans les normes…
Il n’y avait pas que les lignes en dérangement, le secteur comptait beaucoup de centraux d’abonnés et une quantité de CAL (connecteurs de lignes) qui requéraient la collaboration des collègues des centraux.
Edouard, c’est aussi dans son village des mandats politiques et en tant que passionné, la création du ski-club de Roche. Ce dernier lui a permis d’organiser des différentes épreuves de ski, des courses à pied et même de participer aux Jeux Sans Frontières de 1976.
En 1998 SWISSCOM l’a invité à prendre une retraite anticipée, ce qui sur le moment n’a pas été facile pour lui, mais rapidement Edouard a pu rebondir et vivre de belles années en pratiquant ses activités favorites.
Depuis quelques temps des ennuis de santé l’oblige à se restreindre, mais le moral reste bon !
Nous avons passé un agréable et chaleureux moment ensemble et nous souhaitons à Edouard ainsi qu’à son épouse, encore beaucoup de belles et heureuses années.
Le 3 octobre est une journée très particulière pour le GRSL car le couple Elisabeth et Bruno Eigenmann reçoit la visite de Georges Favre et Pierre-Aldo Barraz peu de temps après avoir fêté tous deux leur huitantième anniversaire à quelques jours d’intervalle. L’occasion d’échanger, autour d’un petit apéritif, sur le parcours extraordinaire de ce merveilleux couple . Bruno et Elisabeth, tous deux nés à Fribourg, se sont connus lors de la scolarité et se sont retrouvés plus tard pour se marier en 1965 et partager 58 ans de bonheur encore perceptible lors de cette rencontre. La naissance de leur fils, de leurs petites-filles et l’arrivée annoncée d’un arrière-petit-enfant en fin d’année contribuent évidemment à cette joie. Même pour la retraite, Bruno et Elisabeth sont restés unis puisqu’ils l’ont prise ensemble en 1998 et profitent depuis de voyager, flâner régulièrement sur les plages de Maspalomas ou même faire les commissions ! Seules quelques passions individuelles pour la photo (Bruno) ou la philatélie (Elisabeth) les séparent parfois.
Sur le plan professionnel, Bruno a dû arrêter ses études d’architecte à l’Athenaeum après deux ans pour raisons financières et a obtenu ensuite un CFC de dessinateur architecte. A ce titre, il obtient un poste à la DAT en 1968, et travaille à St-François. Parfaitement bilingue, Bruno postule ensuite chez HB, le service chargé de construire les bâtiments des PTT (Poste et Téléphone). Ses compétences (peut-être un peu trop cachées) lui permettront de s’épanouir dans la coordination de la construction de nombreux objets partout en Suisse romande. Après avoir complété ses connaissances et obtenu le titre de collaborateur technique, Bruno va encore participer au projet Balico en allant une fois par semaine à Berne. Avant de prendre sa retraite, il aura encore la tâche de boucler le dossier de construction d’Odyssea, le fameux bâtiment que Radiocom a construit dans le cadre de l’EPFL pour pouvoir démonter les oreilles de St-François !
Elisabeth a aussi fait sa scolarité primaire et secondaire à Fribourg pour aller ensuite, à l’âge de seize ans, en Suisse allemande …afin de permettre aux enfants de son patron d’apprendre le français. Après un passage par l’Engadine, Elisabeth entreprend un apprentissage de téléphoniste. En 1965, elle doit démissionner car une femme mariée avec un collaborateur des PTT ne peut pas y travailler. En 1967, elle postule à Lausanne et y est engagée au 111. Après avoir complété sa formation et obtenu le titre de téléphoniste technique, elle l’exercera dans les différents centraux de la DAT. Active aussi dans le cadre des tâches spéciales des centraux, elle a croisé la plupart des collaboratrices et collaborateurs du réseau.
La fin de cette rencontre permettra encore aux participants de débattre sur la chance de pouvoir profiter d’une assez bonne santé et d’être encore à deux pour ce chemin. Ce qui n’est malheureusement pas le cas pour tous les membres du GRSL. De parler aussi du plaisir d’être encore actif (Bruno collabore encore avec son frère un jour par semaine) ou de se passionner pour l’aviation. Le temps a passé bien vite et les visiteurs ont autant apprécié que les visités ce moment de rencontre.
Claire-Lise a rendu visite à Marie-louise Vienne pour ses quatre-vingts printemps. Elle était attendue pour partager une excellente fondue et passer un agréable moment dans le joli chalet des Paccots. Merci Malou.
Après avoir effectué différents métiers dans le secteur privé Malou est entrée à Télécom PTT en 1989 comme assistante téléopératrice (A-TOP) au 111 et ensuite téléopératrice (TOP) à l’international 114 jusqu’à la fermeture de ces différents services. Par la suite elle a été transférée à la Hotline Mobile puis Team Leader à la Hotline revendeurs. Elle a beaucoup aimé ces années, le travail et les collègues dont elle garde un très beau souvenir. En l’an 2000 suite à la réorganistion et grâce à des bonnes mesures d’accompagnement elle a pris une retraite anticipée.
Malou est en forme et a une retraite bien remplie, famille, amis, parties de cartes, quelques petits voyages par-ci, par-là et elle profite de tous les bons moments.
Nous souhaitons à Malou de garder la forme et la santé pendant encore de nombreuses années.
C’est quelques jours après son 96ème anniversaire que Willy Viquerat, toujours plein d’énergie, accueille Elisabeth Wüthrich. Dans son appartement de Pully, à l’image des patriarches anciens, dans une paisible solitude, il trouve toujours une occupation. Ainsi, le jour de la visite était programmé pour la lessive. Trois fois par semaine, il se fait à manger lui-même et comme il le confie : » ça prend du temps… » Depuis la mi-juin, il se démène pour supprimer une fuite d’eau au plafond de sa salle de bain. Malgré le passage de plusieurs entreprises, munies d’appareils de mesure si perfectionnés soient-ils, l’énigme n’est pas encore résolue!
Faisant abstraction de problèmes d’arthrose aux genoux, il se décrit comme une personne relativement en bonne santé. Souhaitons-lui que cette situation puisse se concrétiser aussi longtemps que possible.
Le 6 août 2023, Georges Favre a rendu visite à notre collègue jubilaire Margrit Muller à l’occasion de ses 80 ans.
C’est sur le balcon fleuri de son appartement que nous avons partagé un bon moment d’échanges. Margrit est née dans le canton d’Argovie où elle a passé son enfance, puis, jeune fille, elle est venue dans la région de la Côte en qualité de bonne au foyer pour épauler une famille de vigneron. C’est en 1981 qu’elle a été engagée aux PTT, au service des centraux, avec pour mission d’effectuer le nettoyage des sélecteurs et des pas (bancs de contacts) dans les centraux de St-François, Lutry et Pully. De 1991 à 2000, elle a changé d’orientation en assurant la permanence de la loge de Sévelin. Elle nous a confié qu’elle avait vu beaucoup de personnes, sans connaître leurs domaines d’activités et que la plupart des paroles échangées avec eux se résumaient à bonjour et bonsoir. C’est en 2000 que, suite à une réorganisation et de bonnes mesures d’accompagnements, elle prit sa retraite anticipée.
Depuis 1991, Margrit a vécu quelques soucis de santé qu’elle a surmontés avec courage. Récemment, une sale pneumonie l’a affectée. Dès lors, elle rencontre quelques problèmes d’équilibre, ce qui limite son autonomie. Une personne du CMS lui rend visite quotidiennement pour surveiller l’évolution de sa santé et gérer sa médication. Son fils très prévenant vient la soutenir chaque semaine. Elle s’occupe avec affection de son chat persan qui lui est un précieux animal de compagnie.
Margit a apprécié notre visite qui lui a vraiment fait plaisir. Elle remercie le comité du GRSL pour son engagement à l’égard des retraités et adresse ses meilleures salutations à toutes ses connaissances.
Le 31 août 2023 Louis Pidoux a rendu visite à Jean-Pierre Schaller qui avait fêté son 80eme anniversaire le 26 courant.
Nous avons évoqué son parcours professionnel qui, après l’école obligatoire, débute par un apprentissage de mécanicien de précision chez Hispano-Suiza à Genève. Après avoir obtenu son CFC Jean-Pierre débute dans la vie active, mais le travail en atelier ne lui convient pas très bien car il a toujours l’impression que le plafond de l’usine va lui tomber sur la tête.
C’est pourquoi il décide de changer de métier et de trouver un emploi où il peut travailler à l’extérieur. Il entre alors à Swisscom en 1970 comme monteur de câbles, et, comme tous ses prédécesseurs il va suivre le cursus d’un métier propre à Swisscom avec ces cours centraux à Berne et les différentes étapes d’acquisition du savoir faire propre à cette spécialisation.
Jean-Pierre a aussi bénéficié d’une mise à la retraite anticipée l’année de ses 56 ans.
Actuellement, sa santé physique serait satisfaisante s’il n’y avait pas cette maladie d’Alzheimer qui le prétérite de plus en plus.
Le couple Schaller remercie Swisscom pour les cadeaux et le comité du GRSL pour son travail et la visite.
C’est quelques jours après ses 4×20 printemps qu’Eliane Nicod a reçu Elisabeth Wüthrich. Elle demeure depuis de nombreuses années dans un joli appartement à Lutry.
Elle a passé sa jeunesse jusqu’à l’âge de 13 ans à la Chaux-de-Fonds. Par la suite, sa famille s’est installée à Lausanne. Lorsqu’elle a eu 17 ans et comme son papa ne voulait pas qu’elle fasse des études, elle est entrée au PTT au service 12 qui est devenu par la suite le 112. Sa carrière l’a amenée dans divers départements, entre autres au service de la connexion à St-François, au fichier des lignes (ISLK) qui se trouvait à l’époque à Vidy, ainsi qu’un court passage à Sébeillon.
Depuis le 01.01.2000, elle jouit d’une retraite heureuse. Pendant 10 ans, elle a passé chaque année 2 à 3 semaines en Angleterre afin d’apprendre la langue. Cours intensifs le matin puis la découverte du pays les après-midis. Ainsi, elle a bien visité le sud de l’Angleterre, l’Ecosses et l’Irlande, le tout soit en train, en bus, en bateau ou même à pied. Elle a aussi effectué maints voyages dans les différentes villes d’Europe qui n’ont plus de secrets pour elle. Mais les excursions ne se terminent pas toujours comme prévu: lors d’un retour de la Tanzanie, sa fille l’attendait dans l’avion alors qu’elle guettait toujours à l’aéroport l’affichage du vol… C’est seulement après avoir consulté le personnel du sol qui l’ont dirigée gentiment et rapidement vers l’avion qui heureusement l’attendait. En 2006, elle a visité Vancouver, ville cosmopolite qu’elle a beaucoup appréciée. Elle a été impressionnée par le nombre de bateaux de croisières qui font une halte dans cette métropole de la côte ouest.
Avec ses ennuis de santé, les voyages se font de plus en plus rares, néanmoins, elle lit beaucoup, fait des puzzles et elle a aussi des petits-enfants qui ont maintenant 15 et 16 ans.
Nous souhaitons encore à notre jubilaire de bonnes et heureuses années de vie !
Comme chaque année, la famille de Georges Favre accueille Eric Galéazzi et son épouse afin de partager un repas leur permettant de cultiver l’amitié. Cette agape a eu lieu le 30 juin, 4 jours après l’anniversaire de notre octogénaire. A l’heure du dessert, Pierre-Aldo Barraz prévu avec Georges Favre à la visite du jubilaire les a rejoints pour partager un bon moment de convivialité. Ce fut l’occasion de refaire le monde et de nous remémorer nos parcours communs dans l’entreprise, les faits saillants vécus et de nous souvenir des nombreux collègues côtoyés.
Avec une formation de mécanicien de précision, Eric a travaillé plusieurs années chez SAPAL à Renens. C’est en 1971 qu’il est entré aux PTT. Il a effectué ses débuts dans l’entreprise au central de Valency. Ensuite, il a principalement travaillé dans les centraux électromécaniques, EWSD, puis à la gestion des équipements des centraux au CEA. Ensuite, dans ses activités de CIT, il a pris une part prépondérante dans la modernisation des centraux de Lausanne et sa banlieue et lors des préparations et mises en service des nouveaux centraux d’Ecublens, d’Epalinges et des différentes unités décentralisées. Il se souvient parfaitement des mesures d’urgences prises à Saint-François lorsqu’un ferrailleur, par précipitation, avait coupé des câbles comprenant des clients en service.
Durant plusieurs années, il fut un membre actif dans le comité du syndicat ASATET qui a pu bénéficier de ses compétences, de sa ténacité et de ses convictions utiles à défendre les causes du personnel.
Eric a une excellente mémoire. Il se souvient précisément d’événements marquants, des circonstances, de la période et des personnes concernées.
L’acuité visuelle d’Eric diminue, limitant ainsi son champ d’activité. Son épouse prévenante Huguette l’accompagne dans les situations particulières.
Nous avons passé un agréable et chaleureux moment et souhaitons à Eric ainsi qu’à son épouse, le meilleur pour le futur.
Pour fêter ses 80 ans, Rose-Marie Guiot a réalisé, avec son mari, un rêve: faire une croisière autour du monde. C’est donc avec quelques mois de retard que Claude Cachemaille a pu lui rendre visite et trouver un couple avec les yeux encore plein de souvenirs de ce magnifique voyage.
Rose-Marie est venue en Suisse romande dans les années 80.
A Zurich elle travaillait auprès des enfants. Arrivée à Lausanne elle a désiré changer d’horizon et a passé avec succès l’examen d’entrée pour une formation de téléopératrice au PTT. Malheureusement la classe a été ensuite annulée par manque d’élèves. Une place lui a alors été proposée à la centrale d’engagement.
Sans suffisamment de bagages techniques les débuts ont été difficiles, malgré les services qu’elle pouvait rendre avec les différentes langues qu’elle parlait. Une petite formation sur le terrain va lui être très utile pour comprendre l’acheminement d’une communication jusque chez l’abonné. Grâce à son entregent et aux autres collègues, elle sera bien intégrée dans le team où une bonne ambiance régnera malgré les pointes de stress liées aux dérangements, à la distribution du travail et au passage à l’informatique, dont un certain TIMAS…
Arrivée à l’heure de la retraite, Rose-Marie est retournée, pour quelques années dans le milieu social, en se formant à la Croix-Rouge pour accompagner les personnes âgées à domicile.
Maintenant Rose-Marie et son époux vivent pleinement leur retraite dans un appartement sur les hauts de Lutry, entourés des tableaux qu’ils aiment et d’une belle vue sur le Léman. Leur santé est bonne malgré quelques petits ennuis, ce qui ne les prive pas de faire encore de belles randonnées.
Cette visite a été beaucoup appréciée, un grand MERCI au Groupement des retraités.
Nous souhaitons au couple Guiot encore beaucoup de belles années.
C’est au restaurant jouxtant l’EMS Pré de la Tour à Pully que Jean-Pierre Vaudroz a accueilli Elisabeth Wüthrich, la veille de son 97ème anniversaire. Son neveu Alain Décoppet avec sa femme Myriam de Vevey étaient également présents. Les discussions allaient bon train mais c’est surtout Jean-Pierre qui menait le débat. Après qu’il soit tombé dans son appartement au mois de novembre 2022 et un bref séjour à l’hôpital, il a décidé d’intégrer l’EMS. D’autant plus qu’il a, depuis sa chute, des problèmes pour se déplacer. Heureusement, seules les jambes lui posent problème, la tête va encore très bien. Il a bien des souvenirs et surtout les vacances chez ses tantes et oncles à Suscévaz et Treycovagne où il les aidait à fabriquer des bricelets chaque 1er et 2 janvier, c’était merveilleux. Par contre, avec humour il constate que le 4ème âge est pénible et la pensée de la mort le préoccupe beaucoup.
Il a rejoint l’EMS début décembre 2022 où il occupe une jolie chambre avec vue sur le lac. Quelques meubles et tableaux provenant de son appartement décorent sa chambre.
Nous lui souhaitons de garder la forme et lui faisons la promesse de venir le trouver pour ses 98 ans.
Quelques jours après son 85ème anniversaire, Roselyne Gindroz et son époux Charly ont reçu la visite de Claire-Lise dans leur maison de Sugnens. Sympathique rencontre à l’heure du café – croissant.
Roselyne est entrée aux PTT en 1958, au Central d’Yverdon (automatisation), deux ans plus tard elle a été déplacée sur Lausanne au service des renseignements 111 et l’international 114. En 1961, elle épouse Charly et doit quitter l’entreprise car, en ce temps-là, les femmes mariées n’avaient pas la possibilité de continuer à travailler aux PTT (ce qui a fort heureusement changé par la suite).
En 1964, contactée par les PTT, elle a repris du service pour renforcer le personnel du 111 et 114 en prévision de l’Expo Nationale qui se déroulait à Lausanne. Par la suite, elle a continué de travailler au sein des PTT et de Telecom PTT au service des enregistrements (160, 162, 164, etc.) où elle a dû suivre des cours de diction et de respiration … Elle a beaucoup aimé ces années, le travail et les collègues dont elle garde un très beau souvenir.
A 60 ans, elle a eu la joie de devenir grand-maman et a alors quitté l’entreprise pour profiter de ses petits-enfants. Roselyne est restée très active et garde une super forme, elle marche, participe à des cours de gym, chante dans le chœur des aînés Poivre et Sel à Echallens et joue régulièrement aux cartes avec des amies. Une vie bien remplie ! Nous souhaitons à Roselyne ainsi qu’à son époux de garder la forme et la santé pendant encore de nombreuses années.
Pour ses 80 ans, je suis allée trouver Laurette Baudat qui, avec son mari, m’ont accueillie chaleureusement dans leur joli appartement qu’ils occupent depuis bientôt 48 ans avec une magnifique vue sur les alpes savoyardes et le lac Léman.
Tout en manipulant la machine à café, Laurette me raconte ses diverses interventions chirurgicales au niveau des yeux puis la prochaine agendée dans quelques jours pour la cataracte. En même temps, elle me fait le récit de son accident lors de la croisière dans les caraïbes en 2019 pour fêter leurs noces d’or, les 50 ans de mariage. Elle avait été happée par une voiture alors qu’ils faisaient escale sur l’île de la Grenade. Résultat : jambe et nez cassés, contusions au bras et une blessure au front. Le bonheur dans le malheur, le rapatriement en Suisse s’est fait en première classe. Elle a adoré ça car tout le monde était au petit soins 😉.
Une autre mésaventure mais moins grave lui est arrivée lors des vacances en Croatie mais là, elle a tout de même pu continuer son voyage jusqu’au bout.
Laurette est entrée au PTT le 1er novembre 1960. Elle a travaillé pendant 14 ans à la connexion qu’elle a dû quitter quand elle attendait un heureux évènement, c’était ainsi à l’époque. En 1986, l’entreprise l’a rappelée pour la réengager à la connexion. Elle est revenue avec plaisir. Elle a quitté sa vie professionnelle à la fin de l’année 2000 pour commencer une vie de retraitée à un rythme infernal. Avec son mari, ils s’occupent beaucoup de leurs petits-enfants de 13 et 15 ans. Leçons, commissions, le dîner, les différents RV, etc. Enfin, un travail presque à plein temps. Heureusement, il leur reste le dimanche !
Le 4 mai, son mari André va fêter ses 80 ans, d’ores et déjà bonne fête André ! Laurette remercie le GRSL et salue tous les collègues. Elisabeth Wühtrich
Le 27 mars 2023 Louis Pidoux a rendu visite à Claude Zbinden qui avait fêté son 80eme anniversaire le 24 courant.
Nous avons évoqué son parcours professionnel qui après l’école obligatoire, débute à 15 ans par un apprentissage de ferblantier de 1958 à 1962; il travaille 2 ans dans ce métier avant de changer d’option et devient agent de police à Montreux, poste qu’il pratiquera pendant 2 ans.
Après ces expériences il s’engage à Telecom PTT comme monteur de câbles. Comme tous les artisans câbleurs avant lui, il suivra le cursus propre à cette spécialité de la division de construction du réseau.
Il a surtout travaillé au service de construction de Lausanne en s’occupant, entre autre, du câblage du réseau privé de l’état de Vaud à côté des autres chantiers de raccordement des nouveaux immeubles ou du renforcement des capacités de câbles de certains immeubles.
Cette spécialisation ne demande pas seulement des connaissances de montage de câbles, mais implique aussi la gestion de l’équipe de génie-civil qui s’occupe de l’ouverture de fouilles pour accéder à nos canalisations enfouies sous le domaine public ou privé. Cette activité nécessite d’avoir aussi quelques notions de direction de chantier et de coordination avec les TL, la Police et les privés.
Il continue son activité dans ce service jusqu’en 1999. A ce moment, Claude bénéficiera d’une mise à la retraite anticipée.
Au début de sa retraite, et pendant quelques années, Claude fonctionnera comme chauffeur bénévole auprès de l’Association des Services Bénévole Vaudois (ASBV).
Claude a perdu son épouse Françoise il y a 4 ans.
Sa santé est relativement bonne excepté quelques bobos liés à son bel âge.
Le 12 mars Claude Cachemaille a rendu visite à l’un de nos doyens, Eugène Ferrari, qui venait de fêter ses 96 printemps. Eugène a pris, comme il le dit, quelques jours de vacances avec son épouse à l’hôpital de Morges après une malencontreuse chute dans son appartement, la nuit précédant son anniversaire. Heureusement tout cela sans gravité et il affiche, comme on l’a toujours connu, un esprit positif.
On a beaucoup évoqué son Tessin natal où l’hiver, a plus 1000m d’altitude, il fallait brasser la neige sur les sentiers pour se rendre à l’école dans une classe de 35 élèves comprenant tous les degrés.
A la maison la seule source de chaleur était l’âtre où, dans les 2 marmites suspendues, mijotaient les repas. Polenta et châtaignes en étaient la base. Cette jeunesse sans confort n’a pas empêché Eugène de faire une belle carrière aux PTT et surtout d’y être très estimé.
Nous souhaitons à Eugène un bon rétablissement et encore de belles années avec son épouse.
C’est quelques jours après ses 85 ans que Claude Cachemaille est venu rendre visite à Francis Cugny. Notre jubilaire et son épouse se portent bien. Le couple habite une jolie maison dans les hauts de la Sarraz depuis plus de 26 ans. Après un apprentissage chez Maillefer à Renens, un passage chez Leclanché à Yverdon, puis aux câbleries de Cossonay, Francis a fait son entrée aux PTT en 1963.
Il a été affecté au service des dérangements au centre de Lausanne. En ce temps-là le cœur de la ville abritait les quartiers chics : en particulier la rue de Bourg avec ses luxueuses boutiques et autour de la place Saint-François, le domaine des banques et des assurances. Francis, toujours « tiré à quatre épingles », y était particulièrement à l’aise, son amabilité innée étant très appréciée dans ce milieu d’affaire.
En 1988 par suite d’un remaniement à la DT de Lausanne, Francis est venu rejoindre la Centrale d’engagement à Saint-François pour distribuer le travail et épauler ses collègues. En 1998 une réorganisation de SWISSCOM le met en retraite anticipée.
25 ans après, Francis ne s’ennuie toujours pas et continue, entre autres, à s’adonner à son sport favori : le vélo. Le couple Cugny a beaucoup apprécié cette visite et remercie le Groupement des retraités.
Nous souhaitons à Francis et à son épouse, encore beaucoup de belles années.
Martial Mayor attendait Pierre-Aldo Barraz devant l’entrée de son domicile de Pully pour partager un moment de convivialité quelques jours après avoir fêté ses 85 ans. Une sympathique rencontre autour d’un café préparé par son épouse Paulette dans leur magnifique appartement jouissant d’une belle vue sur le lac.
Martial est né dans le Val d’Herrens à St-Martin et y a fait ses écoles avant d’aller au collège de St-Maurice. Il aurait pu devenir curé mais il a rapidement opté pour une carrière à la Poste. Jeune, son parcours est très varié, tant géographiquement que professionnellement. En parallèle il fait une formation militaire qui l’aménera au grade de sergent-major. Plus tard, éprouvé par son travail d’ambulant, il cherche un job moins astreignant et postule au service des concessions de la radio. Il y est engagé en 1984 et y travaillera jusqu’à sa retraite anticipée en 1998. Son petit groupe de contrôleurs est chargé de veiller à ce que personne ne profite des émissions radio ou TV sans payer la redevance. Ce job délicat, au contact clientèle difficile, lui a parfois fait vivre des moments particuliers, comme la cliente fâchée qui jette son TV par la fenêtre ou le policier qui ne payait pas ses concessions.
Paulette et Martial vont fêter prochainement leurs 60 ans de mariage. Ils sont fiers de leur chemin en commun, de leurs enfants et petis-enfants et racontent avec joie et enthousiasme les activités et réussites de cette famille de deux fils, trois petites-filles et deux petits-fils.
Depuis la retraite, Martial est resté très actif. Comptable de l’Entraide familiale, bénévole pour les rencontres des personnes âgées ( pas lui !!!), marcheur régulier dans le cadre des jeudistes, on constate en l’écoutant qu’il a gardé le contact avec nombre d’anciens collègues et qu’en restant aussi actif, il n’a pas le temps de vieillir, ni de se plaindre ! On ne peut que lui souhaiter, comme à son épouse, de poursuivre encore longtemps ce merveilleux parcours.
C’est dans sa maison qui l’a vue naître en 1938, au cœur de Chexbres, que Madeleine Murisier a accueilli Pierre-Aldo Barraz par un bel après-midi de février, deux jours après avoir passé le cap des 85 ans. Plutôt réservée, Madeleine a finalement accepté que cette visite soit documentée et publiée sur le site, même si elle ne consulte jamais internet.
Après son école primaire à Chexbres et l’école ménagère à la Tour-de-Peilz, Madeleine a passé une année à Bâle comme fille au pair. Elle travaillera ensuite dans un atelier de photographie sur la place de Lausanne. Lors des trajets, elle fait la connaissance de la femme d’un CIT qui l’informe que les PTT cherchent du personnel. En 1974, elle postule, passe les tests d’admission et se retrouve au central de la Sallaz pour l’entretien du central et le remplacement de la téléphoniste.Elle y travaille pendant 14 ans avant d’être occupée également dans d’autres centraux de quartier comme Les Plaines, Valency ou Renens. Comme beaucoup de collaboratrices et collaborateurs des centraux, elle profite en 1996 d’une mise à la retraite anticipée.
Vivant dans la maison de ses grands-parents avec sa sœur aînée, demeurre depuis laquelle son père a travaillé la vigne et l’agriculture, Madeleine est bien occupée. Elle entretient aussi un joli jardin potager, même si ces deux dernières années ont été catastrophiques à cause de la chaleur ou de la pluie. Heureusement que le train des vignes lui permet d’aller régulièrement au marché de Vevey acheter les légumes nécessaires. Sinon, notre jubilaire apprécie de partager discussion et apéro avec les copines, de visiter les expositions et de participer aux événements des associations dont elle fait partie.
Même si elle a moralement pas mal souffert de la période du COVID, Madeleine est plutôt en bonne forme et se réjouit des jours à venir. Nos meilleurs vœux l’accompagnent.
Le 14 février 2023, Georges Favre a rendu visite au nonagénaire Michel Subilia qui l’a accueilli dans son logis de toujours situé à l’av. du Grey 15 à Lausanne, D’emblée, il l’a invité à le rejoindre sur le balcon pour contempler la magnifique vue sur le lac Léman et sur les montagnes qui s’étalent du Grand Muveran à la Dôle. Sur son balcon, une table dont le plateau est composé d’un panneau solaire produit de l’électricité. Il en vérifie régulièrement sa production. Michel a présenté à son visiteur un de ses hobbies favori constitué d’une impressionnante quantité de tableaux et de figurines représentant des chats de toutes races.
Après sa scolarité obligatoire, son papa souhaitait qu’il s’oriente dans le domaine administratif alors que Michel avait le virus de ce qui était en relation avec la technique. C’est à l’école des métiers de Couvet qu’il obtint son CFC de mécanicien électricien. En 1957, Michel entra aux PTT au service de la commutation. Il débuta au central téléphonique de Saint-François situé dans le bâtiment de la poste. Ensuite, il a travaillé quelques années dans les premiers centraux de quartier de Valency et de La Sallaz pour revenir à Saint-François jusqu’à sa retraite en 1993. Nous avons longuement discuté de l’évolution technologique allant des sélecteurs ascension-rotation au digital, des particularités des sites ainsi que des relations nouées avec ses collègues de travail. Travaillant au quotidien à Saint-François, effectuant les tours de nuits et des week-ends, les services de piquet, Michel connaissait le bâtiment comme sa poche. Il m’a confié qu’avant que la chambre des câbles ne soient équipés de détecteurs de gaz automatiques, il avait la mission de s’y rendre chaque jour pour y humer l’air ambiant afin de déceler d’éventuelles fuites de gaz provenant du réseau de distribution de la ville de Lausanne. Une fois, son flair a détecté une importante anomalie nécessitant l’intervention des services industriels sur leur réseau.
Michel vit seul car en 1989, il a eu la douleur de perdre son épouse. Il a une excellente mémoire et il est en bonne santé, juste quelques douleurs aux articulations lors des changements de temps,. Depuis 2020, des repas lui sont livrés à son domicile. Sa fille habitant Lausanne est disponible pour l’accompagner en cas de besoin.
Michel remercie le GRSL pour son dévouement et salue tous les collègues.
Le 7 février 2023 Louis Pidoux, délégué du GRSL, a rendu visite à Madame Liliane Mourad qui avait fêté ses 85 printemps le 27 janvier.
Liliane Mourad a passé les 20 premières années de sa vie active à Damas en Syrie avec son époux Saïd ingénieur civil.
Liliane a bénéficié d’une grande liberté dans ce pays de confession majoritairement musulmane. Son mari a fait comprendre à son entourage qu’elle était de confession chrétienne et qu’elle avait le droit de s’habiller comme elle le désirait et qu’elle pouvait se déplacer selon son bon vouloir.
En février 1986 la famille décide de quitter la Syrie et de rentrer en Suisse surtout à cause de leur fils.
Liliane cherche alors du travail et se fait embaucher chez Swisscom en qualité d’employée de bureau.
Elle commence son activité le 1er mai 1986 au service des installations, sous la responsabilité de M. Vaudroz.
Plus tard elle sera transférée au service des abonnements sous la responsabilité de M. Lavanchy.
Elle restera dans ce service jusqu’à sa retraite en décembre 1997.
Comme tous les employés de Swisscom elle aussi aura été touchée par la vague « Informatique ». Liliane suivra des cours intensifs sous la férule de Mme Brigitte Porchet. Actuellement Liliane bénéficie encore d’une bonne santé et vit tranquillement sa retraite avec son époux Saïd dans leur appartement de Boisy à Lausanne.
5 jours avant son 85ème anniversaire, Janine Jaquenoud a reçu la visite de Pierre-Aldo Barraz. Depuis mai 2021, Janine réside aux Baumettes, où elle a décidé de loger à la suite des ennuis de santé de ces dernières années. Cette rencontre est l’occasion d’évoquer les souvenirs personnels et professionnels d’une vie qui n’a pas manqué d’événements.
Après une enfance passée dans différentes villes romandes, Janine a fait un apprentissage de vendeuse et exercé quelques mois son métier. Jeune mariée, elle perd tragiquement son mari et doit assumer l’éducation de sa fille et de son fils. Ayant travaillé aux chèques postaux et aux guichets de la poste, elle trouve un emploi aux concessions de la radio puis à la caisse, le tout dans les bureaux des galeries du commerce. Elle terminera sa carrière en 1998, au service du contentieux, où la grande expérience acquise lui permet d’affronter les mauvais payeurs avec succès. Le paysan menaçant de défoncer le poteau téléphonique avec son tracteur en cas de blocage, ou l’épouse constatant que les lignes bloquées de son mari comprennent également le numéro de …sa maîtresse font partie des souvenirs de cette époque.
Janine a la satisfaction d’être aujourd’hui bien entourée de la famille de ses 2 enfants, 3 petits-enfants et même deux arrière petit-fils de 5 et 12 ans. Tout le travail accompli n’aura donc pas été vain. Socialement, elle peut encore compter sur de fidèles amies et reçoit parfois la visite d’anciennes collègues. Elle reste active au sein de deux chorales et se rend presque chaque dimanche au bord du lac dans le cadre du GLLI.
La discussion se termine sur d’autres souvenirs liés à son camping car, indispensable pour des années de week-ends à Divonne ou des voyages dans toute l’Europe. Malgré les difficultés liées à sa santé, Janine reste positive et pourrait parler encore des heures de sa vie. C’est l’heure du repas qui met fin à cette visite. Nous souhaitons encore plein de satisfactions à notre Jubilaire !
Le 6 février 2023, Claude Cachemaille a rendu visite à Jean-Paul Piolino quelques jours après son 85ème anniversaire.
Jean-Paul est veuf depuis une année. Il continue à vivre dans ce magnifique appartement, au 5ème étage d’un immeuble à Epalinges, avec vue sur les alpes. Il se porte bien et peut compter sur les petits coups de main de son fils qui habite dans le même quartier.
Jean-Paul est entré le 1er mai 1960 aux PTT et a commencé son travail à « mi-temps », vu que l’après-midi était congé pour la Fête du travail !
Il a beaucoup œuvré à la révision des centraux d’abonnés et les sélecteurs à moteurs n’avaient pas de secret pour lui. Il garde un excellent souvenir de ces années passées dans une bonne ambiance de groupe. Avec la fin des centraux électromécaniques il est venu renforcer l’équipe de la centrale d’engagement pour distribuer les dérangements aux collègues, d’abord par téléphone, puis par la voie informatique avec TIMAS.
Il bénéficie de la retraite depuis 1998 et continue de pratiquer son hobby de toujours : construire et faire voler des modèles réduits.
Nous lui souhaitons encore de belles années de retraite.
Ce lundi 23 janvier 2023, Georges Favre s’est rendu au domicile de Bernard Miserez et de son épouse qui l’ont accueilli chaleureusement devant leur charmante villa surplombant le lac de Neuchâtel, la plaine et à l’horizon les préalpes et les alpes. Un magnifique camping-car y était stationné, laissant supposer que le couple Miserez devrait apprécier son utilisation. En effet, Bernard a confié qu’il y a une quarantaine d’année, il avait transformé et équipé un utilitaire Peugeot auquel il avait attelé une remorque comprenant une tente (style caravane FM) avec lesquels toute la famille a passé, durant plusieurs années, d’agréables vacances dans toute l’Europe. Une fidélité envers les camping-cars qu’il conserve.
Bernard a débuté sa carrière au PTT en qualité de mécanicien auto au garage de la poste de Schlieren durant 4 ans avant de rejoindre celui de Malley à Lausanne où il a passé la plus grande partie de sa carrière. Ensuite, durant quelques années, il a été responsable du garage des cars postaux à Yverdon pour ensuite terminer sa carrière au garage Swisscom, anciennement situé à proximité de la patinoire Aréna de Lausanne-Prilly. Suite à une restructuration, c’est à l’âge de 55 ans qu’il a pu bénéficier de conditions favorables lui permettant de prendre une retraite anticipée dont il profite avec satisfaction et reconnaissance depuis 25 ans.
Durant les discussions, le sujet des énergies renouvelables a été abordé. Bernard a expliqué ses expériences liées au remplacement du chauffage électrique par une pompe à chaleur et des panneaux solaires, ce qui a nécessité de bien étudier le projet et le suivi de son exécution.
Hormis quelques bobos, Bernard et son épouse sont en pleine forme physique et psychique avec une mémoire toujours très présente. L’air du pays doit lui convenir puisqu’à ce jour, Bernard ne prend aucun médicament.
Le couple Miserez a apprécié la visite de Georges et il remercie le grsl pour la gentille attention qui leur a été adressée.
Le 1er jour ouvrable de l’année et seulement 2 jours après son 80ème anniversaire, Claude Millasson a rencontré Michel Gloor et son épouse dans leur grand appartement à Sottens. Voilà déjà 23 ans qu’il bénéficie avec son épouse de cette nouvelle phase de vie : la retraite, anticipée en décembre 1999 à l’occasion des grands changements de l’entreprise.
Michel a travaillé à la ‘radio’ comme son invité, mais pas n’importe laquelle, SOTTENS : Mot magique gravé sur tous les anciens postes de radio :
Mais c’est quelque chose que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre… 😊
Michel garde un excellent souvenir de cette belle carrière, avec au départ un apprentissage chez Bobst, un passage au tech, il commence sa carrière aux PTT à la technique postale comme jeune technicien, puis dès 1972 à l’émetteur national de Sottens.
Il se remémore la chance d’avoir connu des illustres prédécesseurs, comme M. Roland Pièce constructeur du 1er émetteur suisse de radio, à Lausanne: l’émetteur du Champ-de-l ‘Air en 1922, puis celui de Sottens, mais aussi d’avoir travaillé dans une structure certes ‘marginale’, mais qui était avant tout une grande famille. Comme ces nuits de Noël ou du 1er de l’an, quand de piquet, seul à la station, les collègues venaient avec leur famille passer un moment de convivialité.
Merci Messieurs Depeursinge, Thälmann, Jaton, Borloz, Lecoultre, Kummer et d’autres.
Michel a la chance de pourvoir continuer ses hobbys qui sont l’électronique et la mécanique dans un local qu’il a aménagé attenant à son appartement. C’était son ‘’ancien logement de fonction’’ car à cette époque il fallait habiter à proximité immédiate de l’émetteur. Tous ces locaux sont devenus la propriété de la commune comme le reste du site de ‘l’émetteur’.
Ce tour d’horizon ne serait pas bouclé sans parler de leur chance d’avoir deux grands garçons et leurs petits-enfants. Cela leur offre le plaisir d’avoir ainsi une belle ‘vie de famille’.
Avant de se quitter Michel et Maria son épouse, remercient le groupement des retraités de Lausanne pour leur gentille attention, vinicole et chocolatée.
Merci Michel, Merci Maria, pour ce bon moment plein de nostalgie
Pour les férus d’histoire : La radio et l’émetteur de Sottens
https://notrehistoire.ch/entries/ZxwB6L5QW21 : Visites à nos Jubilaires https://notrehistoire.ch/galleries/sottens-emetteur-national-radio-sottens : Visites à nos JubilairesLe 22 novembre 2022, c’est Louis Pidoux qui a rendu visite au jubilaire Jean-Pierre Crot à Forel Lavaux.
Jean-Pierre allait fêter prochainement ses 80 ans.
Après un apprentissage de mécanicien dans l’entreprise Bobst à Renens, il travaille 6 mois dans le privé avant d’entrer aux Telecom PTT en 1963, dans le service des centraux interurbains avec service complet.
Jean-Pierre décide de reprendre des études en suivant le technicum du soir de Lausanne en compagnie de son collègue Jean-Pierre Uldry et ceci pendant 5 ans, le soir et le samedi, sans compter les devoirs à accomplir le dimanche.
Après l’obtention de son diplôme de technicien ETS puis ingénieur ETS, Jean-Pierre continue à travailler quelque temps dans les centraux puis postule à la division de construction des réseaux.
Suivant la filière de formation propre à la 3, il deviendra chef de secteur de construction d’abord à Lausanne, puis il dirigera divers autres secteurs au gré des diverses réorganisations.
Il prendra sa retraite anticipée en 1999 à l’âge de 57 ans et est actuellement encore en très bonne santé.
Le jour même de ses 80 ans, Richard Gyger a reçu la visite de son voisin Pierre-Aldo Barraz. Une bonne surprise de se retrouver entre collègues qui s’étaient souvent croisés dans le passé. L’échange, autour d’un bon verre de vin, a été très intensif et joyeux. Il est surtout très difficile à résumer en quelques lignes.
Richard a rejoint les Télécoms à 30 ans, après un apprentissage de monteur-électricien et des années de pratique dans le privé. De 1972 à 1998, il a travaillé aux « Installs » et un peu aux dérangements, dans les grands centraux d’abonnés. En 1998, en même temps que Jean-Pascal Delamuraz, il a « bénéficié » d’une retraite anticipée qui lui a permis de s’investir dans les travaux pour sa maison puis son chalet. En effet, en raison de la santé de son épouse, ils ont choisi de s’exiler en Valais en 2000. En 2014, devenu veuf, il a alors décidé de revenir dans la région de Lausanne et a opté pour le magnifique village de Froideville ! Endroit idéal pour participer à ses nombreuses activités sociales comme, en particulier, chanter dans le fameux chœur d’hommes de Goumoens. Richard est aussi content que l’après COVID lui permette à nouveau de voyager. Il profite de chaque instant que sa bonne santé et la retraite lui offrent. Pourvu que cela continue aussi longtemps que possible, c’est ce que nous lui souhaitons.
Le 18 novembre Louis Pidoux a été rendre visite au jubilaire Daniel Bühler qui a fêté ses 85 ans le 15 novembre.
Malheureusement, Daniel est atteint de problèmes neurologiques qui l’obligent à rester alité en permanence et ceci depuis le 3 janvier de cette année; de plus il souffre de douleurs tenaces et difficilement supportables, sans possibilité de soulagement selon la faculté de médecine.
Malgré ces tristes nouvelles, nous avons pu revisiter son parcours professionnel et surtout parler des 13 ans passés chez Swisscom avant de bénéficier d’une retraite méritée.
Après 3 ans d’apprentissage de mécanicien-outilleur, Daniel rejoint le Technicum de Genève et suit un cursus dans la section électricité de cette institution. Après son diplôme de technicien ETS, Daniel travaille d’abord chez Sécheron dans le domaine des petits transformateurs. Ensuite il se lance dans une autre activité, la chaudronnerie, comme constructeur de citernes à mazout de grosse contenance (50’000 l.). Puis construit des moules pour l’injection de diverses matières et enfin, avant de rejoindre Swisscom il travaille chez Metalec sur des collecteurs assurant la distribution d’électricité pour la future fusée Ariane. Chez Swisscom il est engagé au réseau des lignes et suit alors une formation de responsable d’un secteur de construction de lignes téléphonique au secteur Ouest.
Le lundi 14 novembre 2022, une semaine après son 85ème anniversaire, Jean-Pierre Sumi et son épouse ont accueilli Claude Cachemaille dans leur belle propriété à Ecublens.
Jean-Pierre a commencé sa carrière en 1963 aux PTT, service des installations d’abonnés. Etant engagé sur le site de l’exposition nationale de 1964, il a pu en visiter les moindres recoins, y compris découvrir le fond du lac avec le mésoscaphe d’Auguste Piccard.
Le service des « install » était alors dans le bâtiment de la Poste à Saint-François. Puis il a déménagé à Sébeillon pour venir ensuite aux Galeries du Commerce, actuellement occupées par le conservatoire. Finalement c’est dans le bâtiment des Bergières que Jean-Pierre a terminé sa carrière.
Entre les mises en service, les alarmes TUS, le plan ORCA, les cours et l’armée, Jean-Pierre a eu une carrière bien diversifiée.
A 60 ans il a pu bénéficier d’une retraite anticipée et il a pu ainsi consacrer plus de temps à sa vigne, ses cultures et forêts.
L’année dernière il s’est blessé en voulant réparer une porte de garage, il s’en est bien remis mais depuis il a « levé le pied ». Jean-Pierre a plaisir à sa petite balade matinale et aime soigner ses poules qui lui donnent en retour des œufs incomparables.
Madame a aussi quelques pépins de santé, mais cela ne l’empêche pas de faire quelques pas et de profiter de cet automne prolongé.
Nous souhaitons à Jean-Pierre et à son épouse, encore beaucoup de belles années.
Quelques jours après avoir fêté en famille ses 80 ans, Anne-Lise Beroud a reçu la visite de Pierre-Aldo. Un bon moment passé, autour d’un café et de délicieux petits fours, à évoquer les années de St-François ou Préville où Anne-Lise a vécu l’essentiel de sa carrière chez Télécom PTT. En nettoyant consciencieusement les pas des centraux électromagnétiques ou surtout en soudant les nombreux renvois indispensables aux communications. La possibilité, aussi, de partager les souvenirs et de mentionner les magnifiques contacts avec toutes les personnes croisées dans ce cadre.
Après ses écoles à Ecoteaux, un long séjour en Suisse allemande et un début professionnel dans le commerce, Anne-Lise a d’abord travaillé pour Albiswerk et Siemens avant d’être engagée par la DAT en 1975. Avec la nouvelle organisation de Swisscom, elle a pu bénéficier en 1998, comme d’autres collègues, d’une retraite anticipée.
Mère de 3 filles et grand-mère de 5 petits-enfants, Anne-Lise partage son temps entre son joli appartement des hauts de Lausanne et un chalet à la Comballaz. Après avoir appris à skier à 48 ans avec sa petite fille, pratiqué ce sport assez intensément, beaucoup marché dans les environs de son chalet, elle a dû diminuer ses activités physiques en particulier à cause de genoux…récalcitrants.
Fan de « Top models », devenu « Amour Gloire et Beauté », Anne-Lise est plutôt en bonne forme et participe activement aux activités de notre groupement. Elle affiche toujours sa bonne humeur qui fait plaisir à voir et qui a certainement favorisé ses bonnes relations avec ses collègues. Elle a apprécié notre visite et remercie tous ceux qui animent le groupe des retraités.
Le 21 octobre 2022, quelques jours après son 80ème anniversaire, Fernand Bourqui et son épouse ont reçu Claude Millasson dans leur grand appartement à La Tour-de-Peilz. Fernand a pris une retraite anticipée le 1er mai 1999 à l’occasion des transformations de l’entreprise.
Voilà déjà 23 ans qu’il bénéficie de cette nouvelle phase de vie ; la retraite.
Fernand a travaillé à la ‘radio’ comme son invité du jour et garde de bons souvenirs de cette époque ; le Mont Pèlerin, Saint-François, les faisceaux hertziens. Que d’aventures…
Après quelques pépins de santé dont il s’est heureusement bien remis, ils peuvent ensemble profiter à nouveau de leur caravane qu’ils installent pour plusieurs semaines dans le sud … au chaud. Que ce soit dans le midi de la France, en Espagne ou en Italie au gré de leur envie. Fernand a gardé intacte sa passion pour la navigation que ce soit en mer pour voir les régates des vieux bateaux comme à Saint-Tropez cet automne passé, sur le Léman avec son propre voilier ou avec « la Vaudoise », la célèbre barque lémanique.
Le tour d’horizon ne serait pas bouclé sans parler de leur chance d’avoir leur fille qui n’habite pas loin et permet d’apprécier la vie et la famille. Avant de se quitter, Fernand et Christiane son épouse remercient le groupement des retraités pour leur gentille attention, vinicole et florale.
Par une belle journée d’automne, Claire-Lise a rendu visite à Carmen Menoud, charmante nonagénaire qui vit dans un joli petit nid avec une vue magnifique sur le lac Léman. Après avoir fait l’école de commerce de Gambach à Fribourg, Carmen a été engagée le 19 septembre 1950 aux PTT dans le service de caisse. Pendant toutes ces années elle a eu l’occasion de passer dans tous les services de la caisse et de côtoyer beaucoup d’employés lors du versement des salaires qui, à l’époque, se faisait de main à main, l’argent dans une enveloppe… temps révolu depuis longtemps ! Elle dit avoir eu beaucoup de chance, pendant toutes ces années, de travailler dans une bonne ambiance avec des chefs et des collègues agréables.
Elle a quitté l’entreprise le 31 octobre 1987 a l’âge de 55 ans.
Grande voyageuse dans l’âme elle a visité beaucoup de pays pendant sa vie active et a profité un maximum de sa retraite pour continuer à voyager.
Les petits bobos l’ayant rattrapée elle ne voyage plus et a un peu de peine à se déplacer, mais la « tchatche » est toujours là ! elle dit elle-même que la « langue et la tête vont bien » ! Carmen a eu beaucoup de plaisir de la visite.
Nous lui souhaitons encore des belles années.
Jean Ducrest et Elisabeth Wüthrich ont pu rendre visite à Teddy Hediguer qui a passé le cap des 90 ans aux CHUV. Il se trouve actuellement à la Résidence Odysse à Lutry.
Après une pneumonie et un AIT, il n’a pas pu garder son appartement à Lausanne. Il s’habitue gentiment à sa nouvelle demeure où, sur les murs de sa chambre, sont accrochés quelques-uns de ses tableaux. Il a même eu le privilège d’être interviewé sur son art pictural par un journaliste d’une revue romande. Malgré les soucis de santé, il garde une excellente mémoire.
Dans son jeune âge, Teddy s’est familiarisé avec le latin, le grec, l’hébreu et il a appris plusieurs langues, ce qui lui était utile lorsque, à 28 ans, il est entré aux Télécoms aux Galeries du Commerce à Saint-François. Il a effectué son stage dans les différentes divisions avant d’être attribué au service de la clientèle. Parallèlement, il a fonctionné pendant 28 ans comme rédacteur en chef du fameux journal Télécontact. Cette tâche lui a procuré énormément de plaisir car il avait une vrai vocation pour rédiger des articles ou des discours de circonstance. Son dilettantisme provoquant n’a pas toujours été apprécié par ses chefs et lui a même valu le risque d’une mise à la porte. Aujourd’hui, il rit encore en nous narrant l’épisode d’une dizaine de lettres envoyées à d’anciens personnages célèbres tels que le major Davel, le général Guisan, etc, tous disparus depuis de nombreuses années. La Poste les lui a retournées avec la mention « Décédé ». Teddy les montre alors à la rédaction de 24Heures qui lui a réservé une pleine page. C’est en 1993, à l’âge de 61 ans, qu’il a tiré sa révérence pour s’adonner à l’écriture et à la peinture. Ses tableaux décoraient le restaurant de son quartier où il avait, un certain temps, une table qui lui servait plus de bureau que de consommateur.
Nous lui souhaitons quelques années de vie sur cette terre vaudoise qu’il aime et dont sa maman a été la première députée du canton.
Le lundi 12 septembre 2022 Claude Cachemaille et Louis Pidoux ont rendu visite à Gérald Trolliet dans son appartement à Lausanne où le couple vit depuis de nombreuses années.
Gérald est entré aux PTT en 1957 et a principalement travaillé aux services des installations ou autrement dit, 2i. Il est parti à la retraite sans connaitre SWISSCOM.
C’était le temps où tout était rigoureusement fait, par exemple pour contrôler une colonne montante dans une nouvelle construction, le spécialiste PTT du domaine lâchait une bille dans le tube au dernier étage et elle devait ressortir à l’entrée dans le coffret de distribution. Certainement que des concessionnaires retraités doivent s’en rappeler….
En observant la pose de la fibre optique dans son immeuble, Gérald constate que cette recherche du travail bien fait a malheureusement disparu, on vit d’autres temps.
Entre retraités de la 2 et de la 3, nous avons évoqué beaucoup de souvenirs : câbles, lignes d’abonnés et connecteurs de lignes, sans oublier les prescriptions B191… Mais les plus beaux souvenirs sont ceux vécus avec les collègues proches ou d’autres services.
La santé de Gérald s’est un peu dégradée et il ne peut malheureusement plus sortir, mais il garde un bon moral et toutes ses facultés. En partant il nous fait la remarque : Dites aux collègues que « La tronche va bien, c’est la machinerie qui péclote !
Gérald et son épouse ont beaucoup apprécié notre visite et remercient le Groupement des retraités.
Ce jeudi 8 septembre 2022, Georges Favre a rendu visite au jubilaire Agénor Pittet qui vit avec son épouse dans un magnifique appartement à Etoy. Le couple Pittet se porte bien, vit en bonne harmonie et de manière autonome. Agénor a toujours une voiture qu’il utilise sans problème. Il a une bonne mémoire et se souvient de beaucoup de détails. Il a expliqué avec enthousiasme son parcours de vie depuis sa jeunesse, son entrée aux PTT, sa formation professionnelle ainsi que ses principaux lieux de travail dans les stations de transmission de Saint-François, Préville et Savoie où il a eu beaucoup de plaisir à travailler. Agénor était un féru d’apiculture. C’est un collègue de travail qui lui a transmis le virus et en 1969, donné 3 ruches. Durant sa retraite, il en a fait son hobby, produit du miel et géré la reproduction des reines. Il a eu jusqu’à 123 ruches et produit 2 tonnes de miel. Agénor a apprécié la visite, remercie le comité du GRSL pour son engagement et salue cordialement les collègues retraités.
Quelques jours après son anniversaire Claire-Lise et Elisabeth ont rendu visite à Suzanne Regamey, pétillante octogénaire ! Suzanne a beaucoup voyagé et l’après-midi a passé très vite à parler de ses croisières, des nombreux voyages en Afrique, continent qu’elle a beaucoup aimé, et où elle s’est trouvé une passion pour les girafes que nous voyons un peu partout (en photo, tableau, statue, etc.) dans son charmant appartement !
Côté professionnel elle a été engagée en 1972 comme Dame Fonctionnaire d’Administration au sein du service des abonnements (6AB) de la DAT de Lausanne. Elle a travaillé dans un cadre agréable avec des collègues sympathiques et ceci jusqu’en 1997. Dans le cadre de la future privatisation de Telecom en Swisscom elle a pu profiter de partir à la retraite anticipée à l’âge de 55 ans. Elle a travaillé ensuite quelques années pour la COOP à faire les inventaires dans les magasins de Suisse romande.
Actuellement elle profite pleinement de sa retraite, de ses petits-enfants et arrières petit-enfants. Elle est en grande forme et en parfaite santé ce que nous lui souhaitons pour encore de longues années.
C’est dans son lieu de résidence de la Tour-de-Peilz, situé à quelques mètres de l’endroit qui l’a vu naître en 1937, que Maurice Dénéréaz a accueilli Pierre-Aldo Barraz. Sa jeune épouse avait préparé une jolie collation qui s’est finalement résumée à un verre de vin partagé à l’occasion des 85 ans de Maurice. Celui-ci avait tellement de choses à raconter que le temps a passé très vite.
Après avoir suivi des écoles sur la Riviera et l’école normale à Lausanne, Maurice a débuté sa carrière comme enseignant pendant 5 ans. En 1965, il postule à l’Office fédéral des étrangers à Berne, où il déménage. Après 5 ans à l’OFE, il est engagé par la Direction des télécommunications en qualité de collaborateur technique. Pendant ces 27 années, il met ses grandes connaissances pédagogiques et linguistiques au service de la formation ou des conférences internationales, occupé à rédiger, traduire et organiser cours ou réunions. Plusieurs copies de certificats élogieux attestent de toutes ces activités. A la retraite, il revient en Suisse romande, d’abord à Renens puis à la Tour-de-Peilz.
Notre collègue n’est vraiment pas avare d’anecdotes liées aux rencontres qu’il a pu faire ou à ce qu’il a lu dans plus de 60’000 livres !!! Difficile d’assimiler toutes ces informations, impossible de les résumer. Mais l’occasion de relever la vivacité d’esprit, la mémoire et la prestance d’un homme en plutôt bonne santé. Ni les tiques, ni le GIST n’ont eu gain de cause contre lui. Maurice a beaucoup apprécié la visite, le cadeau de notre Groupement et le soutien de Swisscom aux retraités.
Le jeudi 25 août 2022, Georges Favre a rendu visite à notre collègue jubilaire (85 ans) André Thalmann qui l’a chaleureusement accueilli dans sa charmante villa. Depuis le décès de son épouse il y a cinq ans, André vit seul, de manière autonome. Il lit beaucoup. Chaque semaine son fils partage un jour le repas de midi en sa compagnie. Sa fille lui rend également visite, ce qui rompt la solitude. André se porte bien. Il a une excellente mémoire et vit sereinement cette étape de sa vie. Nous avons eu une intéressante discussion sur son parcours, ses expériences et son environnement au sein de l’entreprise. Il a confié à son visiteur qu’il a été impliqué dans la mise en place du CURU dans la DT. C’était une période charnière dans l’introduction et l’utilisation des premiers ordinateurs.
André remercie et félicite le comité et salue chaleureusement tous les collègues.
Pour ses 95 ans, Willy Viquerat a reçu Louis Pidoux et Elisabeth Wüthrich dans son appartement de Pully.
Willy se souvient bien de sa carrière aux PTT. Son premier jour de travail s’est déroulé à la division de la construction le 17.10.1949 à Saint-François. Les bureaux de la « 3 » se trouvaient alors sur la place St-François, en-dessus du café Romand. Ils ont été transférés à Sébeillon en 1962. Ce jeune garçon venait de la campagne, plus exactement de Bavois, époque où il y avait 1 à 2 voitures au village. Il était bien impressionné par la grande ville de Lausanne. En plus, il devait quitter son village où il était bien établi et se chercher un appartement, déjà pas facile en 1949 mais en tant qu’employé PTT, il avait toutes les chances de son côté. Il avait vite compris que dans l’entreprise des PTT, il y avait, à cette époque, une différence notable entre ceux qui portaient les salopettes et ceux qui portaient des blouses blanches. Fier d’avoir fait partie de cette grande maison, il aimait beaucoup s’occuper des apprentis, ça forme le caractère dit-il. En 1993, après 44 ans de bons et loyaux services, il a tiré sa révérence pour profiter d’une retraite heureuse à la montagne ou dans son jardin.
Lorsqu’il habitait sur les hauts de Pully, il possédait un grand jardin mais au bout de 25 ans et pour cause de vente de la maison, il a dû déménager et le jardinage lui manquait beaucoup. C’est à Bavois qu’il a finalement retrouvé un petit coin de terre pour continuer à planter légumes et fleurs, le tout en BIO bien entendu.
Aujourd’hui encore, il se fait à manger lui-même et parfois, quand le temps le permet, il va se promener au bord du lac. Tous les jours, il appelle sa fille qui habite à l’ile Maurice et comme il dit, bien souvent c’est elle qui lui apprend les nouvelles de la Suisse. Willy a gardé une excellente mémoire quant aux dates de naissance, les noms des anciens collègues, les événements et très important, il a gardé son humour.
Nous avons trinqué à ses 95 printemps et on s’est donné rendez-vous dans 5 ans.
Le 14 août Louis Pidoux a rendu visite à l’octogénaire Alfred André dit Frédy.
Après les remerciements à Swiscom pour les présents apportés, nous avons fait une petite rétrospective de son activité professionnelle
Frédy a commencé son parcours comme apprenti mécanicien auto. Puis il travaille à la coopération technique suisse en Afrique, d’abord en Tunisie puis au Rwanda.Il fréquente ensuite le technicum de Bienne entre 1975 et 1978 où il obtient alors son diplôme d’ingénieur ETS.
Il continue son activité professionnelle en travaillant sur les automates à compter la monnaie et les billets de banque.
Plus tard, il entre aux Telecom PTT, aux Tâches spéciales de la III, avec Claude Béday comme responsable. Ensuite, il œuvrera sous la houlette de Marcel Girard à la réorganisation de Cablex. Il est rattrapé dans son activité de réorganisateur par les grandes vagues de suppression des postes des agents qui atteignent l’âge fatidique de 59 ans. Il a droit alors à une retraite anticipée avec de forts avantages.
J’ai retrouvé un ancien collègue en bonne forme et surtout avec une certaine joie de pouvoir profiter de sa retraite avec son épouse, ses enfants et petits-enfants.
Le 10 août 2022, Louis Pidoux a rendu visite à l’octogénaire André Gehring domicilié à Chavannes-Renens.
Il a trouvé l’artisan de l’ancienne division III en relativement bonne santé. Cependant André souffre de vertiges qui l’handicapent au point de ne plus pouvoir se déplacer avec sa propre voiture, ceci étant incompatible avec le permis de conduire.
André a effectué un apprentissage de ferblantier-couvreur, un métier qui ne lui convenait guère car déjà, il avait le vertige et la peur de tomber, ce qui mit fin à son choix de métier.
Il est alors entré aux Telecom PTT et a suivi lui aussi la filière propre aux artisans monteurs de câbles de télécommunication.
André a travaillé au service Lausanne secteur ouest lausannois, puis au service Ouest sous la houlette de Claude Béday.
André est papa de 2 filles mais malheureusement vit séparé de son épouse depuis 4 ans.
Dans ses loisirs, André a surtout pratiqué le football.
Le 10 août, par une magnifique et chaude journée, Claude Millasson a rencontré André Genton et son épouse dans leur charmante maison villageoise au cœur de Riex, dans ce magnifique Lavaux. L’occasion de marquer son 85ème anniversaire.
André a pris une retraite anticipée en 1996 lors des premières prémices des changements de l’entreprise. Cette période de ‘nouvelle liberté’ lui a permis d’avoir beaucoup plus de temps pour sa famille et ses hobbys, en particulier la vigne et l’apiculture. Il a aussi pu consacrer davantage de temps à sa fonction ‘publique’ d’alors, Municipal, quand Riex était encore une commune indépendante.
André a travaillé à « LA 3 » et a terminé sa carrière aux dérangements du réseau des câbles en courant des Mosses à la Vallée de Joux. Il a beaucoup aimé cette activité. Son frère Charly a également travaillé à la DT de Lausanne.
Avec son épouse il apprécie leur chance d’être toujours en couple depuis près de 50 ans et d’avoir les deux la santé pour apprécier leur vie actuelle et la famille. La jeunesse habite la maison et cela est agréable.
Par chance, notre cadeau comprenait une bouteille d’Epesses car André élève sa propre vigne et produit aussi du blanc d’Epesses ! L’occasion de finir cette belle rencontre autour d’un verre, de dialoguer sur le Groupement des retraités, ses activités et en particulier le repas de juin qu’André a bien apprécié (date, horaire et facilités de parcage).
Mais surtout l’occasion de trinquer sur une table extraordinaire, un couvercle de chambre à câbles 1921 !
Le 13 juillet, Pierre-Aldo et Elisabeth ont rendu visite au jubilaire Jean Ducrest (dit Jeannot) à l’occasion de son 90ème anniversaire.
D’emblée, Jeannot et Pierre-Aldo évoquent leur première rencontre autour du sujet très cher au jubilaire, celui de « Swissair », mise à terre en 2001 au grand désespoir d’une Nation et en particulier celui de Jeannot.
Sa compagne Jacqueline avait préparé un délicieux repas froid, fort apprécié en cette journée ensoleillée et très chaude.
Le parcours professionnel de notre nonagénaire commence en 1954 à la « DAT » où il gravit rapidement les échelons pour être promu chef d’installations techniques. En 1992, il fut transféré à l’Etat-Major de la DT où ses relations avec le monde politique et d’organisme importants lui permettaient d’organiser des conférences destinées à l’ensemble de la direction. Et chacun se rappelle aussi, de son enthousiasme et engagement pour son rôle de rédacteur en chef du Télécontact. C’est en 1994, après 40 ans de bons et loyaux services, qu’il prend sa retraite du monde professionnel.
Depuis, homme de contact infatigable et toujours passionné, il organise une quantité pharaonique de voyages. Grâce à lui, encore aujourd’hui, bon nombre de personnes de tout âge, profession et sexe, partent à la découverte de l’histoire, des beautés de l’Art à travers les siècles et d’une quantité de pays et de sites.
Merci Jeannot, nous te souhaitons une longue vie.
Le 13 juin Louis Pidoux a rendu visite au jubilaire Pierre Torrenté qui allait bientôt fêter ses 85 printemps le 16 juin.
Pierre a fait un apprentissage de constructeur de charpentes métalliques légères à Sierre. Ensuite il a travaillé dans l’entreprise Giovanola à Monthey où il construisait des pylônes pour EOS.
Il entre aux Telecom PTT en 1961 et suit le cursus propre à la formation des monteurs de câbles téléphoniques en fréquentant la série de cours nécessaire à l’acquisition de son nouveau job.
Pierre a aussi dû effectuer des stages dans les équipes de montage de la DG à Lucerne puis à Sion où il a effectué la rénovation du réseau de câbles de l’aérodrome militaire. Pour la DT de Lausanne il a œuvré à Lausanne puis au service ouest et à fini sa carrière comme chef aux lignes. Pierre a bénéficié d’une retraite anticipée en 1996 après 35 ans de service.
Ses loisirs, Pierre les a surtout passés à chanter, d’abord avec la chorale Chanteclair où il a aussi œuvré comme président. Après la dissolution de cette chorale, il a réuni un groupe de chanteurs et chanteuses et crée une chorale paroissiale pour la communauté catholique de Cheseaux-sur-Lausanne et environs.
Visite surprise de Claire-Lise à Francis Renaud pour son 85ème anniversaire ! Francis, son épouse Danielle et Manga leur bichon havanais l’ont reçue avec surprise et beaucoup de plaisir.
Après un apprentissage de télégraphiste à Genève Francis, s’est expatrié à Bâle pour un séjour linguistique, séjour qui selon lui n’a pas été très productif pour son allemand ! Après cette expérience Francis a passé quelques années au télégraphe de Lausanne puis est devenu responsable téléinformatique où il a vécu les premiers pas du Vidéotex. Une invention de génie en son temps, devenue l’ancêtre de tous les réseaux informatiques actuels ! Par la suite il a dirigé le service clientèle Conseil et Marketing (6CM en son temps !) et a terminé sa carrière professionnelle dans les années 2000 pour une retraite bien méritée.
Nous souhaitons à Francis et à son épouse la santé et encore des belles années.
Quelques jours avant son 80ème anniversaire Claire-Lise a rendu visite à Régina Pittet Fasel dans son charmant appartement avec vue sur le Léman. Régina est entrée aux PTT dans les années 80 engagée dans les centraux pour l’entretien des sélecteurs et les mises en service avec rappel des abonnés, ce qui ne se fait plus depuis longtemps ! A la mise en service des centraux ESWD elle a été appelée à faire les mises en service dans les différents centraux de la région lausannoise. Elle a beaucoup aimé son travail et elle est partie avec quelques regrets en pré-retraite en 1999. Par la suite elle a été bénévole une dizaine d’années comme chronométreuse au LHC, équipe qu’elle porte dans son cœur. Elle profite aussi de la marche et occasionnellement d’un voyage au Chili pour rendre visite à son fils. Mis a part quelques bobos dus à l’âge, Régina profite pleinement de sa retraite et nous lui souhaitons la santé et encore des belles années.
Le 9 mai 2022, Louis Pidoux a rendu visite à Jacques Aeschlimann; une fois n’est pas coutume cela s’est passé au bistrot de la Blèche, rte des Plaines-du-Loup 74.
Jacques a effectué un apprentissage de ferblantier couvreur dans l’entreprise Grimper à Lausanne puis a commencé directement à travailler aux Telecom PTT en 1964 comme monteur de câbles. Comme tous ses collègues il a suivi la même voie de formation interne propre à cette activité.
Pour ses loisirs ,Jacques a participé de nombreuses années comme chanteur à la Chorale Chanteclair.
Après sa retraite anticipée, il a fonctionné pendant 15 ans comme patrouilleur scolaire pour la police de Lausanne. Peut-être l’avez-vous aperçu au passage piéton en haut du chemin du Petit-Flon côté rte du Chatelard.
Jacques jouit d’une bonne santé et profite de sa retraite en compagnie de son épouse et de ses 3 enfants.
Jacques Mermod a reçu la visite de Louis Pidoux . Après un apprentissage de monteur en chauffage et quelques années de pratique dans différentes entreprises, Jacques entre à Telecom PTT en 1957 comme monteur de câbles.
Il fera ses classes comme débutant en suivant les différents cours nécessaires à la pratique du montage des câbles avec manteau en plomb.
Puis il continuera sa carrière dans différents secteurs avant de finir comme spécialiste métreur des travaux de génie-civil nécessaires aux interventions de toutes sortes sur le réseau des câbles souterrains. Il prendra ensuite la responsabilité des équipes de montage.
Enfin il bénéficiera d’une retraite anticipée et terminera son activité chez Swisscom en 1998.
Pour ses loisirs Jacques a eu la chance de disposer, grâce à son épouse, d’un appartement sur la côte espagnole où il passe quelques mois par année pendant la belle saison, et aussi d’avoir un beau-frère vivant en Afrique du Sud où les saisons sont inversées et peut ainsi profiter d’y séjourner quelques semaines pendant qu’en Suisse c’est l’hiver. Sauf depuis que le Covid est arrivé.
Pierre-Aldo Barraz a rendu visite à Georges Rohrbach à l’occasion de son 85ème anniversaire. L’occasion de passer un bon moment dans l’appartement qu’il occupe avec sa charmante épouse Arlette au centre d’Yverdon. L’occasion d’évoquer leur rencontre entre une Parisienne et un Yverdonois pure souche, en vacance, en Sicile ! Le début d’une belle histoire qui n’est pas finie.
Après un apprentissage de mécanicien-électricien à l’école professionnelle d’Yverdon, Georges a travaillé, après son école de recrue, chez BBC à Baden et Hasler pour installer des centraux dans toute la Suisse. Entré aux PTT, il a d’abord dû travailler à Lausanne puis Aigle, avant de revenir dans son Yverdon ! Il a œuvré au service des dérangements, pour dépanner les installations en clientèle, toujours avec satisfaction. Il bénéficie de la retraite depuis 1997.
Georges est un grand sportif. Il a pratiqué le tennis de table pendant plus de 50 ans et n’est pas peu fier du certificat de mérite remis par la Fédération. Une chute à vélo a limité ses sorties depuis quelques années mais il compense cette diminution d’activité par de régulières séances de fitness dans le cadre du Centre thermal proche de chez lui. Nous lui souhaitons de garder la forme encore longtemps.
Accompagné de son épouse Léa, Gilbert Gueissaz a accueilli Pierre-Aldo Barraz dans leur magnifique maison d’Echallens à l’occasion de son 85ème anniversaire. Etonnant de se retrouver dans ce bel endroit qu’ils habitent depuis 50 ans, qui domine le chef-lieu du Gros-de-Vaud et d’où l’on peut voir jusqu’au Mont-Blanc par beau temps.
Après un apprentissage de commerce à Morges et son école de recrue, Gilbert a d’abord travaillé à Bâle pour entrer ensuite aux PTT avec un stage de 18 mois à Genève. Pour poursuivre par un transfert à Lausanne, d’abord aux abonnements et ensuite à la Radio. Il finira sa carrière en s’occupant de l’administratif du Natel D en se rappelant d’avoir signé des centaines de lettres chaque matin. Le début de la domination de mobile sur le fixe !
Gilbert vient de passer 25 ans de retraite, entouré de sa charmante épouse qui le soutient de plus en plus en raison de ses soucis de santé, aussi avec l’aide de ses deux filles et ses cinq petits-enfants.
La rencontre a été l’occasion de se rappeler de bons souvenirs et aussi d’aborder les conséquences des 15 années d’arbitrage (jusqu’à la 3ème ligue) ayant permis à Gilbert de montrer quelques cartons jaunes à son interlocuteur du jour !
La femme de Claude Dufresne m’avait informé qu’elle organiserait une agape surprise à laquelle étaient invités ses copains accompagnés de leurs épouses et que je serais le bienvenu parmi eux. Le 25 avril, je me suis rendu au domicile des Dufresne rejoindre une bonne équipe, de surcroît sympathique. Dès que j’ai abordé le sujet de ses hobbys, Claude m’a expliqué que, tout jeune, il rêvait de devenir armurier, mais que faute de places d’apprentissage, le directeur de l’école professionnelle lui avait conseillé de choisir une autre voie. Il lui avait proposé un poste de radio-électricien à repourvoir dans la région, alors pourquoi pas choisir ce métier… Il m’a ensuite emmené visiter les différents locaux où il bricole et où il classe ses réalisations. Claude est un amoureux des armes à feu, particulièrement des anciennes, qu’il bichonne et adapte dans les détails et avec soin. Il a confectionné toute une série de magnifiques poignards, usiné les lames, fabriqué les manches de différents modèles ainsi que les étuis en cuir destinés à chaque spécimen. Il a aussi fabriqué des arbalètes et des flèches avec leurs embouts. Il a aussi une collection de modèles réduits de véhicules militaires qu’il a assemblés et dont certains sont de sa propre fabrication. Il a aussi des documents très anciens qui lui permettent de peaufiner son arbre généalogique. Claude s’occupe aussi des travaux extérieurs à son chalet. J’ai eu beaucoup de plaisir à passer un agréable moment avec Claude qui est en bonne santé, qui s’intéresse et qui est en bonne compagnie.
Jean-Marc Nicolas et sa femme Claude ont accueilli chaleureusement Elisabeth et Jean dans leur superbe appartement de Pully, dont le parc attenant rappelle ceux des châteaux de la Loire… D’emblée, Claude leur a offert le café avec de délicieuses mignardises.
En 1963, après ses études d’ingénieur en radiocommunication, Jean-Marc a pris son service à la division 4 à la DAT. Pendant 37ans, il a travaillé pas seulement en Suisse mais aussi dans divers pays d’Afrique. En tant qu’expert de l’UIT, il étudiait les systèmes de communications de ces pays et, en plus, aimait beaucoup s’immerger de leur culture, être proche des gens et vivre avec eux. D’ailleurs, tout au long de sa carrière, il a fréquenté un impressionnant nombre de personnalités.
Jean-Marc vient de fêter ses 80 printemps et à cette occasion, il a concocté une petite vidéo reflétant sa vie. Le film est basé sur son livre autobiographique (Ô, j’ai vu !) qu’il a écrit afin laisser une trace pour ses petits-enfants.
Puis les sujets de conversation ne manquent pas avec Jean-Marc, ainsi, il nous parle de la construction de l’Odyssea à Ecublens, de la tour du Mont-Pèlerin avec son ascenseur qu’il a pratiquement dessiné lui-même et bien entendu de l’émetteur de Sottens. Comme spécialiste en propagation des ondes électromagnétiques, il s’occupait aussi de la station du Signal de Bougy et de la station de Faisceau Hertzien à St-François.
Lors de sa retraite en l’an 2000, il a pris la direction du Musée National Suisse de l’audiovisuel à Territet ou il a œuvré en tant que conservateur et historien des appareils audio et vidéo. Musée qui est malheureusement fermé maintenant.
Nous lui souhaitons encore de nombreuses et enrichissantes découvertes
Le 4 avril 2022 Louis Pidoux a rendu visite à Claude Béday à Morges. Claude a fêté ses 85 printemps le 1er avril. Claude est un enfant de Montricher où il a vécu depuis sa naissance entouré de 3 sœurs aînées et de 2 frères cadets. Sa vie dans son village a duré jusque après son apprentissage de radio-électricien et encore pendant la fréquentation de la première volée du nouveau Technicum Vaudois à Lausanne, et ceci de 1957 à 1959.
Puis après différentes places il entre finalement aux Télécom PTT en 1967.
D’abord comme chef de secteur de construction à la zone Ouest. Il finira sa carrière comme chef du service de construction de l’agglomération lausannoise en 1997 après 40 ans de service. Actuellement Claude se porte relativement bien hormis quelques soucis de mémoire dus à une maladie connue mais inguérissable. Son épouse le soutient tous les jours et le réconforte lorsque sa mémoire a parfois des défaillances.
Le 4 avril 2022, Claude Cachemaille a rendu visite à Roland Meylan, ancien collègue de IID, le jour avant ses 80 ans. Roland se porte bien et bénéficie d’une bonne forme physique. Il habite avec sa compagne une coquette maison villageoise à Vufflens-la-Ville avec un beau dégagement sur le Jura.
Entré aux PTT en 1967, Roland connaît le canton de Vaud comme sa poche, ayant habité à la Comballaz et travaillé à la levée des dérangements d’Oron à la Vallée de Joux et de Sainte-Croix à Rolle, toujours avec le même enthousiasme. Les lignes aériennes, RC et autres CAL n’avaient qu’à bien se tenir avec lui !
Sa passion, qu’il pratique encore, c’est la chasse avec un grand respect de l’animal. Des anecdotes il en a tout plein et on pourrait l’écouter des heures, comme cette nouvelle habitante de la région qui, observant chaque soir une biche et son petit non loin de chez elle, passa de maison en maison pour faire signer une pétition contre la chasse. Deux semaines plus tard, alors que son jardin avait été complétement brouté, elle demanda de l’aide au garde-chasse pour les faire disparaître…
Roland et sa compagne ont apprécié la visite et remercient le GRSL pour son engagement et SWISSCOM, qui n’oublie pas ses retraités. Mais voilà le temps file et c’est déjà le moment de se quitter et de souhaiter à Roland et à sa compagne encore beaucoup de belles années.
Le 30 mars 2022 Louis Pidoux a rendu visite au jubilaire Roger Aigroz, domicilié à Penthalaz, où il avait fêté ses 90 ans le 28 mars.
Roger habite avec son épouse un joli chalet construit en 1964 à l’extérieur de la zone constructible de Penthalaz sur un terrain que son épouse avait reçu en témoignage de son travail chez ses parents agriculteurs. Après un apprentissage de serrurier, Roger a commencé sa vie professionnelle chez Henriod à Echallens où il construisait des charrues.
Après un passage aux ateliers CFF d’Yverdon à la révision des wagons, il doit quitter cet emploi qui ne convenait plus à sa santé, il trouve alors une place chez Givaudan à Genève mais ne trouvant pas d’appartement, il doit renoncer à ce travail. Il s’engage alors aux Télécom PTT et commence son activité le 1er juin 1962 comme monteur de câbles. Carrière suivie de nombreux postes de travail et il termine son activité à Swisscom le 17 mars 1992.
Roger a encore fonctionné comme opérateur du cinéma de Cossonay entre 1973 et 1984 accompagné de son épouse qui tenait la caisse ainsi que la buvette.
Notre délégué, qui a rendu visite à Pierre-André Niklaus à son domicile à l’occasion de son 85ème anniversaire, a été reçu par son épouse. Il a eu droit à une jolie bonne-main car Maria Niklaus a cru qu’il était le livreur de fleurs ! Pierre-André avait oublié ce rendez-vous et se trouvait à l’autre bout de la ville pour repeindre son bateau.
La rencontre a finalement eu lieu et a permis aux deux interlocuteurs d’échanger sur le parcours professionnel de Pierre-André, commencé par un apprentissage de mécanicien-électricien à Yverdon, quelques années dans le privé et une arrivée aux PTT. Tout d’abord employé au central de St François, P-A est ensuite revenu à Yverdon pour exercer ses tâches de spécialiste en télécommunications dans le 024, puis en délégation à Morges et dans la vallée de Joux. Avec son épouse Maria, puis ses deux enfants, la famille Niklaus a beaucoup navigué depuis sa base de Grandson. Cette passion de la voile se voit encore dans les yeux du jubilaire qui, malgré quelques ennuis de santé, assume encore l’entretien de son bateau et se réjouit de l’arrivée du printemps pour bientôt refaire quelques bords. C’est, avec une bonne santé, ce que nous lui souhaitons.
Jeudi 17 mars 2022, Georges Favre a rendu visite à notre collègue Olivier Planchamp. Il vit seul dans sa coquette villa. Il a du plaisir à l’entretenir, bricoler et effectuer les tâches situées à l’extérieur. Durant longtemps, Olivier pratiquait la course à pied à grande intensité. Maintenant, il est devenu plus raisonnable et a diminué la cadence. Il effectue quotidiennement 1h30 de marche par tous les temps. Cela a des effets bénéfiques qui le maintiennent en pleine forme. Chaque semaine, il cultive l’amitié en allant boire un café avec ses copains coureurs. Il est bien entouré par ses enfants qui lui rendent régulièrement visite et l’accompagnent pour effectuer ses commissions. Olivier a apprécié la visite et remercie le GRSL.
C’est dans les hauts de Glion que Claude Cachemaille a rendu visite à Claude Lohri à quelques jours de ses 85 printemps. Notre jubilaire se porte bien malgré quelques petits ennuis de santé qui ne l’empêchent pas de « bricoler ».
Le couple habite une maison construite en grande partie de leurs mains dans un bel environnement ou la renarde ne manque pas son rendez-vous quotidien et où les chevreuils et chamois font régulièrement une apparition à l’orée de la forêt.
Claude Lohri est entré aux PTT en 1971 et a commencé sa carrière dans les centraux pour venir ensuite dans la division des abonnés. L’occasion d’évoquer la levée des dérangements dans cette magnifique région mais combien pentue quand il fallait suivre les lignes aériennes ! C’est aussi se souvenir de tous ses collègues de Montreux avec qui il a partagé de magnifiques moments mais qui hélas, aujourd’hui, ont presque tous disparu.
Claude Lohri a depuis toujours été un passionné de musique, et peu d’instruments lui sont inconnus. Avec son orchestre il a participé à bien des tournées internationales et joué sur des plateaux TV. Une de ses dernières collaborations a été avec Alain Morisod. Nous souhaitons à Claude et à son épouse, encore beaucoup de belles années
Le 14 mars Claude et Pierre-Aldo ont rendu visite à Eugène Ferrari. Avec ses 95 printemps c’est un des doyens de notre groupe des retraités.
Le couple Ferrari apprécie de vivre dans un appartement spacieux, avec un environnement calme et un beau dégagement sur les Alpes. Eugenio malgré quelques ennuis mécaniques, comme il le dit, a gardé toute cette chaleur humaine, ce côté positif de la vie ce qui lui fait voir le verre à moitié plein ! Le covid a malheureusement réduit ses contacts, lui qui aime tellement rencontrer les gens.
Après avoir terminé sa formation professionnelle, il a quitté son Tessin natal et a travaillé à Baden avant de venir en Suisse romande au service des dérangements des PTT. Il était responsable de l’EIA, Entretien des Installation d’Abonnés et de la révision des centraux d’abonnés qui, à l’époque n’avaient rien de digital… Dans son travail comme dans les loisirs avec ses amis tessinois, chorale, club de boules, cuisine, pêche, Eugenio a été très apprécié.
Lors de son départ à la retraite, le directeur lui a demandé comment il avait fait pour qu’aucune plainte de ses collaborateurs ne lui soit parvenue. Réponse d’Eugenio : « Je savais fermer un œil, mais je n’étais pas aveugle !»
Nous souhaitons à Eugenio et à Claudine son épouse, encore de belles années.
Le 3 mars 2022, Claude Cachemaille a rendu visite à Werner Zbinden, ancien collègue des dérangements (2D), qui fêtait ses 90 printemps. Henri, son fils toujours actif à SWISSCOM et d’un précieux soutien pour ses parents, était également de la partie.
Le couple Zbinden habite depuis de nombreuses années dans un bel appartement à Epalinges où ils se plaisent beaucoup. Bien que Werner soit touché dans sa santé, il sort tous les jours pour une petite balade ou pour apprécier les filets de perche à quelque part, même de l’autre côté du lac.
Lorsque l’on parle du passé, ses yeux s’illuminent et les souvenirs refont surface comme dans les années 60 où Werner et Claude ont connu les ateliers CFF à Yverdon. A l’époque, le travail sur les locomotives salissait bien son homme !
En 1962 ce fut l’entrée aux PTT avec pour secteur de levée des dérangements le « Triangle d’or », Pully – Cully – Savigny, avec sa ligne du château qui partait depuis le bord du lac… Werner a arrêté de skier il y a quelques années seulement. Quant aux souvenirs de montagne, ils sont encore bien présents avec trois « 4000 » au palmarès et de très nombreuses randonnées. Maintenant le temps est venu d’atteindre les sommets différemment, comme cette excursion au Moléson l’an passé.
Werner a évoqué encore un tour du monde avec bien des aventures en Amérique du Sud, dont un trajet en bus de 1’000 km pour pailler à un problème d’aéroport.
« Werner as-tu un projet pour 2022 ? » Oui, retourner sur la passerelle suspendue de Glacier 3000 aux Diablerets !
Nous souhaitons à Werner et à son épouse encore beaucoup de belles années.
Le 21 février, Louis Pidoux a rendu visite à notre jubilaire Pierre Develey qui fêtait ses 90 printemps. Pierre commence ses études au technicum de Genève puis les termine à celui de Fribourg. Après l’obtention de son diplôme il travaille dans différentes entreprises. Entré en 1957 à Telecom PTT, il débute à la division 2 à Saint-François puis passe rapidement à la division 3 chez M. de Montmollin. Après quelques temps dans un secteur de construction il est nommé aux Mesures et Dérangements des lignes. Lors de son activité comme chef de service il va développer un câble fictif afin de pouvoir former les chefs de secteurs astreints au service de piquet. Ce projet lui vaudra une récompense de la part de la DG (Direction générale).
Pierre habite à Froideville depuis 1973 entouré, de son épouse puis de leurs 3 filles, d’abord dans leur villa nouvellement construite au chemin de la Vieille Scie puis dans son appartement actuel au chemin du Réservoir 1A.
Suite à une piqure de tique ignorée, donc pas traitée, Pierre a développé la maladie de Lyme, maladie qui l’handicape assez sérieusement dans ses déplacements pédestres.
C’est par une belle journée que Georges Favre s’est rendu au domicile de François Gilliéron. Depuis le décès de son épouse, il y a 5 ans, il habite seul dans sa charmante villa. C’est de manière autonome qu’il confectionne ses repas et effectue l’essentiel des tâches quotidiennes. Ses enfants et petits enfants viennent chaque semaine lui rendre visite et lui rendre des services. Il côtoie souvent des copains de l’école professionnelle et des retraités Swisscom avec lesquels il cultive l’amitié en allant partager des cafés et parfois des repas. A cause de la covid, il a dû limiter ses sorties et a hâte de revoir le printemps pour sortir et reprendre des forces. François a bon pied, bonne œil, s’intéresse et sa mémoire ne le lâche pas. Nous avons partagé avec une certaine nostalgie les souvenirs vécus dans notre entreprise et les domaines d’activités parcourus. Il se souvient très bien des collègues fréquentés et dans quelles circonstances. Ayant toujours habité Yverdon, il a vécu la métamorphose de cette ville où tout change trop vite. Déjà deux heures passées en compagnie de François et c’est l’heure de nous quitter.
Toute souriante, Colette Yeates a reçu Elisabeth dans son logement protégé dans les hauts de Lausanne où elle vit depuis 7 ans. Actuellement, elle se remet gentiment d’une lourde opération du dos; ce n’est pas la première. Elle souffre toujours de sérieuses séquelles et, aujourd’hui encore, elle doit faire de la physio plusieurs fois par semaine.
Grace à ses compétences linguistiques, Colette a eu une vie professionnelle bien remplie dans diverses entreprises. Ainsi, elle a travaillé en tant que réceptionniste chez Philippe Morris, puis elle s’est occupée du service administratif de la maison ‘Kraft’, les fameuses pâtes de Kraft. Ultérieurement, au service des banques Rothschild et de Luxembourg, elle s’employait à acheter des titres pour les clients.
Ensuite, elle s’est engagée en tant que temporaire au service des abonnements chez Swisscom pour décrocher ensuite un contrat de travail fixe jusqu’au jour de son départ en 2001 à l’âge de 60 ans.
Lorsqu’on l’a avertie qu’elle pouvait prendre une retraite anticipée, ce fut une telle surprise qu’elle en a perdu sa voix pendant plusieurs mois. De ce fait, lorsqu’ elle a fêté son départ, elle n’était pas très bavarde!
Ses 80 printemps, elle vient de les célébrer au sein de sa famille. Journée très réussie où elle a participé avec beaucoup de plaisir. Ses passe-temps favoris sont ses petites filles, ses amis, les lotos ou encore faire des confitures (d’ailleurs, Elisabeth est repartie avec un petit pot!!!).
Joyeux anniversaire Colette!
C’est en voisin cacatchou (nom des habitants de Froideville) que Pierre-Aldo Barraz a rendu visite à Jean Gaussens à l’occasion de son 85ème anniversaire. L’occasion d’abord, d’évoquer le parcours professionnel de Jean, né à Toulouse et émigré en Suisse, à l’âge de 22 ans, après son service militaire dans la marine française! Venu en Suisse par amour pour son épouse suisse allemande, il travaillera d’abord chez Thorrens à Ste-Croix, puis ARL et Matisa à Lausanne avant de rejoindre les PTT. Cette époque lui permettra de se naturaliser et de faire son service militaire suisse. De quartier maître sur le Lafayette à sergent-major des troupes TT, le parcours est plutôt original. Aux PTT, puis Télécom PTT, Jean conduira le secteur des spécialités dans les centraux pour s’occuper en fin de carrière de la formation.
Avec son accent méridional et son sourire, Jean Gaussens a participé activement à la vie du village, en particulier comme secrétaire du Tir. Moins mobile qu’autrefois, il poursuit néanmoins la construction de magnifiques maquettes de bateaux, anciens et modernes. Pièces qui font sa fierté et son bonheur.
Touché dernièrement par le COVID en même temps que son épouse, Jean se remet tranquillement et retrouve avec plaisir sa mobilité. Nous lui souhaitons un plein rétablissement et encore de belles années de retraite.
C’est accompagné de Pierre Walther (ancien collaborateur de F. Graz) que Georges Favre s’est rendu au domicile de Francis Graz. Avec son épouse, ils habitent toujours leur charmante villa située dans un quartier paisible au cœur d’Yverdon. Pour l’occasion, leur fils Michel, actif chez Swisscom, les entourait affectueusement. Nous avons passé une belle et agréable après-midi à discuter, en toute simplicité, autant de leur vie familiale que professionnelle. Francis a une bonne mémoire et se souvient très bien des événements marquants ayant jalonné son parcours dans l’entreprise ainsi que des personnes impliquées. Malgré quelques soucis de santé, c’est avec volonté, courage, détermination et sérénité que le couple Graz entouré de leur famille surmonte les vicissitudes de la vie. Francis félicite et remercie le comité d’assurer la pérennité du GRSL.
Après ce bon moment, nous avons pris congé de nos hôtes en leur fixant rendez-vous au 7 janvier 2027.
Le lendemain de son anniversaire Claude Cachemaille accompagné de Claire-Lise Schlup-Laurent, son ancienne collègue et de Pierre-Aldo Barraz, voisin de sa famille à une certaine époque, ont rendu visite à Michel Ruffieux et à son épouse.
Michel et Gina habitent depuis plus de 50 ans dans le même immeuble et se plaisent dans ce quartier de Renens.
Michel, ce Gruyéren dans l’âme, est un passionné de montagne depuis tout petit. Dent de Broc, Dent de Brenleire et autres Gastlosen n’ont pas secret pour lui.
Il a commencé aux PTT en 1964 au « Clos Piguet » à Sébeillon. C’était l’année de l’Expo et il se rappelle d’une mission particulière : aller voir les cortèges des différents cantons défiler à Saint-François !
Gina ayant également travaillé à la DT de Lausanne, la discussion s’est étendue à d’autres souvenirs vécus à Sébeillon.
Michel a alterné le travail entre l’atelier et la levée des dérangements des télex en ville, puis il y a eu la poste pneumatique et ses aiguillages, parfois récalcitrants entre la gare et Saint-Francois, le central télex et l’arrivée du centre d’appel du 110. C’est là que Michel et Claude, avec l’équivalent pour le 112, ont appris à se connaître et s’apprécier. Aujourd’hui toute cette technologie n’est plus que souvenirs, mais quel sujet de discussion !
Pour se resourcer en dehors du travail rien ne valait le chalet d’Echanoz du Club Montagne et Ski à Château d’Oex où Michel et Gina ont été très actifs.
Le couple Ruffieux a apprécié la visite et remercie le GRSL pour son engagement. Nous leur souhaitons encore beaucoup de belles années.
Quelques jours après avoir fêté ses 85 ans, Jean-Pierre Marazzi a reçu, accompagné de sa femme Marie-Louise, notre délégation emmenée par Claude Cachemaille. Pierre-Aldo, le neveu de Jean-Pierre, avait également fait le déplacement pour partager l’apéritif avec le jubilaire.
Après un apprentissage de mécanicien de précision qu’il a dû accomplir chez trois patrons différents, Jean-Pierre s’est orienté vers le câblage d’équipements audio-visuels en participant, par exemple, au montage des studios de la télévision à Genève. Lors de son travail à St-François, pour l’installation des nombreux répartiteurs, les employés des PTT qu’il côtoie le motivent à les rejoindre. Après avoir postulé, il est engagé au service des installations. Il commence alors un parcours professionnel qui le verra d’abord câbler et installer toutes sortes d’équipements, puis installer et mettre en service des centraux d’abonnés ou des CALS. Jean-Pierre s’orientera alors vers la formation technique, domaine qui l’occupera jusqu’à la fin de son parcours. C’est dans ce domaine qu’il a eu le plus de plaisir à œuvrer et il se rappelle de sa salle de cours dédicacée jouxtant son bureau des Bergières et des magnifiques conditions dont il disposait pour transmettre ses connaissances.
Les discussions de cette matinée de rencontre permettent aux participants d’échanger tout plein de souvenirs et d’anecdotes avec « Tino » ! Les petits soucis de santé qui ont provoqué le retard de cette réunion semblent oubliés et Jean-Pierre essaie de profiter de ces belles journées pour faire de belles balades avec son épouse Marie-Louise. Nous lui souhaitons le meilleur pour la suite et le remercions de leur accueil chaleureux.
C’est par un bel après-midi qu’Elisabeth a été rendre visite à Josiane Gonthier à Yverdon. Elle habite dans un très joli appartement. Son mari ‘Momo’ ainsi que sa soeur jumelle faisaient également partie de la joyeuse troupe. Assise sur la grande terrasse, Josiane qui n’a rien perdu de son énergie, évoque d’emblée les belles années passées au Télécom. Elle s’exprime sur la bonne ambiance qui régnait au sein de la division de la radio. Elle aime évoquer tous les collèges avec qui elle a passé d’agréables moments, soit dans le cadre du travail où lors de manifestions comme le Comptoir Suisse. Elle a même eu le privilège de faire une virée en petit avion piloté par son chef Jean Linder. Cette superbe journée s’était terminée par un excellent repas. Il n’y a rien à regretter, cette époque avait un certain charme.
D’autres moments magiques lorsqu’elle faisait partie du syndicat des Télécommunications. A l’époque, lors de réunions des différentes sections de quelques jours à l’extérieur de Lausanne, à la fin des sessions, il était coutume de sortir avec les grandes robes pour la soirée de gala mettant fin aux délibérations.
Sa carrière professionnelle a débuté le 1er septembre 1970 au service des abonnements aux Galeries du commerce à St-François. Étant donné qu’il n’y avait pas de réfectoire, elle était contrainte de rentrer tous les jours à midi pour se faire à manger. Au bout de 3 ans, elle quitte les abonnements pour aller au service de la radio où elle est restée jusqu’à sa retraite le 01.12.1996 à l’âge de 56 ans. Déménagement temporaire dans le nouveau bâtiment des Bergières dans les années 80 avant de faire à nouveau ses valises pour l’ancienne usine IRIL à Renens, bâtiment qui n’a jamais été très accueillant…
A sa retraite, la famille Gonthier est allée vivre dans leur chalet des Paccots jusqu’au déménagement final, il y a 6 ans, dans leur agréable appartement d’Yverdon.
Chaque année depuis 15 ans, elle s’offre une cure de jouvence avec une Thalasso en Tunisie. Pour la première fois cette année, grosse déception, sa cure tombe à l’eau à cause du Covid-19 mais comme elle dit, ce n’est que partie remise.
Nous souhaitons encore de belles années à cette pimpante octogénaire!
Georges Chevalier, à l’orée de ses 85 printemps et toujours en bonne forme. Elisabeth et Claire-Lise lui ont rendu visite dans son joli appartement de Pully d’où il jouit d’une superbe vue sur le Léman.
D’emblée il parle de sa santé, il a pris un sérieux coup l’automne passé, lorsqu’il a attrapé le covid-19. Il a dû être hospitalisé 3 semaines au CHUV, suivi de deux autres semaines à Sylvana. Aujourd’hui, il va beaucoup mieux profitant des petits moments d’évasion que lui offre le temps.
Avec son amie, il a effectué une croisière en Croatie et prochainement il va passer quelques jours à Grindelwald.
Avec beaucoup de joie, il parle des voyages réalisés avec le groupe de Jean Ducrest, spécialement celui qui lui a fait découvrir les parcs
nationaux des Etats-Unis.
Sa carrière professionnelle au Télécom PTT a débuté le 1er février 1961 en tant qu’employé de commerce. Il entame tout de suite son stage interne de 18 mois dans les différents services de la direction. Au bout de 9 mois déjà, il se voit attribuer la gestion d’un secteur aux services des abonnements pour ensuite rejoindre le service du matériel et des transports à Sébeillon où il y restera pendant 20 ans.
Les chiffres ayant toujours été son point fort, il postule une nouvelle fonction au sein du service des finances aux Bergières et reprend le
service du contentieux en tant que responsable et ce durant 15 ans. Il assume en même temps le poste de ‘remplaçant officiel’ du chef de
service des finances.
Georges quitte finalement l’entreprise le 1er janvier 1998 après 37 ans de service, à l’âge de 61 ans. Depuis, il profite pleinement de sa retraite.
Petite anecdote … Il se rappelle que le successeur du chef de service des finances, un universitaire ne connaissant pas grand-chose à la gestion des finances, avait son bureau à côté du sien. Georges se faisait bombarder de mails à longueur de journée et, vu la complexité des sujets, il aurait été bien souvent plus simple de se déplacer pour liquider de vive voix ces problèmes. On voit qu’à l’époque déjà, on préférait l’outil impersonnel du mail à la voix mélodieuse d’une personne …
Nous lui souhaitons encore beaucoup de belles années !
Le 06 août 2021 Louis Pidoux est allé porter le cadeau au jubilaire Pierre Vuilliomenet qui a fêté ses 85 ans le 10 août.
Pierre ayant changé de numéro de portable, Louis s’est rendu quelques jours avant à son adresse pour voir si il habitait toujours là. Il a eu la chance de le trouver chez lui. Après quelques discussions, muni du nouveau numéro de portable, un rendez-vous a pu être fixé pour le vendredi 6 août 2021.
Après un apprentissage de serrurier constructeur et une pratique dans des entreprises privées, Pierre est entré aux PTT le 1er juillet 1960 comme monteur de câbles.
Parcours professionnel typique des monteurs de câbles avec des occupations aussi bien à Lausanne qu’à la Direction générale.
Après plusieurs ennuis de santé (ablation d’un rein et douleurs de dos chroniques) Pierre a terminé sa carrière à l’atelier de montage sis sur les vestiges de l’ex Fonderie Perret. Atelier plus connu sous l’appellation du « Petit CHUV ». Pierre a pu bénéficier d’une retraite
anticipée lors des actions de Swisscom.
Quelques jours avant son anniversaire Claude Cachemaille a rendu visite à Eric Gallet et à son épouse. Ils habitent Cheyres, non loin du lac, dans un lotissement qui sent les vacances ! A 80 ans Eric se porte bien malgré quelques ennuis de santé. Sa passion du vélo l’habite encore et il en profite pour sillonner ce beau coin de pays avec Madame.
Eric est entré en 1964 aux PTT et a traversé une époque où tout était du concret : télex, fax, lignes point à point. Il en garde de beaux souvenirs. Après un passage à la centrale d’engagement Eric a pu bénéficier en 1998 d’une retraite anticipée qu’il remplit bien avec des voyages, Costa Rica, Maroc, croisière sur le Douro ou plus proche, dans l’Engadine en vélo.
Le couple Gallet a apprécié la visite et remercie le GRSL.
Nous leur souhaitons encore beaucoup de belles années.
Quelques jours après son 80ème anniversaire, Claire-Lise Schlup et Claude Milasson ont rendu visite à Claudine Perret. C’est à Ferlens, dans leur maison, que Claudine et son époux les ont reçus pour passer un bon moment à évoquer le passé et le présent.
Claudine a débuté sa carrière professionnelle à La Poste pour ensuite rejoindre en 1979 la DT de Lausanne ou elle à débuté au service des concessions Radio-TV. Ensuite, elle rejoindra le service clientèle pour terminer sa carrière chez Mobile. En 1999, elle a été très heureuse de bénéficier d’une retraite anticipée. Retraite qu’elle partage avec son époux Arnold et dont ils profitent pleinement.
Malgré quelques soucis mécaniques, problèmes d’articulation, Claudine se porte comme un charme et nous lui souhaitons ainsi qu’à son époux encore des belles années et une bonne santé.
Louis Pidoux a rendu visite à Pierre Tissot pour honorer ses quatre-vingt printemps dans son appartement de Romanel-sur-Lausanne. L’occasion de rencontrer aussi son épouse ainsi qu’un autre collègue qu’il connait bien, René-Henri Bezençon.
Cette réunion permet de passer une bonne heure à se remémorer quelques anecdotes de travail et à se tenir au courant sur les différents parcours de vies. Pour évoquer aussi les petits problèmes de santé inhérents aux années qui défilent bien trop vite selon notre gré.
Pierre a effectué un apprentissage de serrurier-constructeur chez Bobst.
En 1996 il entre aux PTT comme monteur de câbles. Après avoir fait ses classes pour acquérir son nouveau métier, il a travaillé d’abord dans la région d’Yverdon pour terminer sa carrière dans le Lavaux puis au centre-ville de Lausanne et à Mézières. Pierre bénéficie actuellement d’une assez bonne santé.
Malgré la distance, notre délégué Louis Pidoux tenait à rendre visite à Pierre Gaudard à l’occasion de ses 80 ans. Le 4 juin, jour de son anniversaire, Louis et son épouse ont retrouvé Pierre
Gaudard à son domicile de Sierre, où il habite depuis 2006.
Pierre a perdu son épouse il y a 18 mois et sa peine est encore grande, malgré qu’il soit bien occupé par ses nombreuses activités. La principale, il la pratique en tant que chauffeur des bus de » Transport Handicap « , occupation qu’il avait déjà lorsqu’ils habitaient encore en territoire vaudois.
Cela lui donne l’occasion de mentionner plusieurs anecdotes liées à ces activités, en particulier lors de transport d’enfants.
Pour ses loisirs Pierre pratique encore souvent le vélo sur un trajet qu’il affectionne particulièrement entre Sierre et Sion, le long du Rhône.
Après 2 heures de discussions et surtout d’écoute, nos visiteurs ont pris congé de leur hôte pour reprendre le chemin de Lausanne.
Quelques jours après son 80ème anniversaire, René Stalder a reçu la visite de Pierre-Aldo Barraz. L’occasion d’entamer une longue et intéressante discussion en compagnie, également, de sa charmante épouse Francine sur la terrasse de leur jolie maison d’Aigle. René a débuté son parcours aux PTT en mars 1962 et a pris sa retraite en 1998. Il a consacré cette longue carrière de spécialiste en télécommunications aux câblage de milliers de raccordements, principalement dans sa région d’Aigle mais aussi partout dans la DAT quand le volume l’exigeait. Il se rappelle encore de la téléphoniste du central manuel de ses débuts ou de l’acheminement des têtes de câble au 3ème étage du central de Montreux. A noter la grande sociabilité de René qui connaît pratiquement toutes les personnes évoquées lors de la discussion ! Il a aussi toujours été passionné par le modélisme et est aux petits soins pour sa maquette qu’il a fait visiter avec enthousiasme à son hôte du jour ! Quelle merveille ! Principalement grâce à son épouse qui s’est mise à la page, il bénéficie aussi d’une tablette et a pu voir ses collègues jubilaires et en reconnaître plusieurs avec plaisir. Francine et René jouissent d’une bonne santé qui leur permet de se balader et de profiter de bons moments et nous leur souhaitons que ce soit encore longtemps le cas.
Daniel est entré aux PTT, service des installations, en 1958 le jour de la Fête nationale, ce qui lui a valu un premier après-midi de congé, comme c’était la règle à l’époque.
Entre gens de la « 2 », nous avons évoqué la technique des années 70, mise en RC, CAL, cabines téléphoniques, centraux d’abonnés électromécaniques, bref tout ce qui, aujourd’hui, ne sont plus que de lointains souvenirs …
Puis nous nous sommes émerveillés devant ce qu’un smartphone nous apporte: faire ses paiements, voir la télé ou des films et bien d’autres choses, même téléphoner !
Daniel a apprécié la visite et remercie le GRSL pour son engagement.
On ne change pas une équipe qui gagne…….
Le 12 mai, Jeannot Ducrest et Elisabeth Wüthrich ont rendu visite au pimpant Jean-Pierre Vaudroz la veille de son 95ème anniversaire. C’est avec joie qu’il les a reçus dans son bel appartement aux environs de la gare de Lausanne.
D’entrée, il nous a retracé son long parcours professionnel de 44 ans au Télécom PTT où il a connu 5 Directeurs!
Ses débuts, il les a faits en tant que facteur à la poste de Coppet. Ensuite, il est parti une année à Berne en tant qu’aspirant télégraphiste pour finalement intégrer le service des installations à Berne et Lausanne où il est resté jusqu’à sa retraite en 1988. Il était âgé alors de 62 ans. Il se rappelle bien, entre autre, qu’en 1951 il se rendait avec le collègue Meuwly chez les habitants pour les inviter à prendre le téléphone, denrée rare à l’époque, sans parler des fiches qu’il fallait remplir pour brancher les appareils.
Une année après sa retraite, il a entrepris un voyage autour du monde en 60 jours : Genève -> Londres -> Los Angeles -> Hawaii -> Nouvel Zélande -> Australie où il a rencontré des membres de sa famille qui avait immigré en 1904. Pour se faire comprendre, Jean-Pierre a dû prendre un traducteur à 300 fr la journée afin que la conversation ne se limite pas au ‘yes’ et ‘no’. Il a repris ensuite son voyage pour la Malaisie -> Singapour et retour à Genève. Que d’excellents souvenirs !
Un rapport spécial le lie avec le chiffre 13 qui lui a toujours porté bonheur car il est né un vendredi 13.
Nous lui souhaitons encore beaucoup de belles années.
Le « chef » du 024 René Gilliéron fêtant son 85ème anniversaire, il a reçu la visite de Pierre-Aldo Barraz dans son bel appartement situé au centre de SA ville d’Yverdon. René et son épouse semblent en bonne forme, même si les déplacements sont un peu plus difficiles. Les discussions mélangent souvenirs et actualité.
Muni d’un certificat de mécanicien-électricien, René a d’abord travaillé chez Paillard et Hasler avant d’entrer aux PTT le 1er avril 1959, une année après la mise en service du central HS 52 d’Yverdon marquant la fin de la commutation manuelle. Pour travailler aux PTT, il a dû s’exiler à Lausanne et même y déménager avec sa jeune épouse. Heureusement, la corvée n’a pas été trop longue et les difficultés rencontrées avec le HS 52 d’Yverdon ont nécessité son retour chez lui pour soutenir l’équipe ! Depuis, René a gravi les échelons pour obtenir finalement le poste de CIT. Les interlocuteurs du jour se rappellent des jours passés ensemble sur les bancs d’école d’Ittigen pour y apprendre les particularités de l’EWSD. En parcourant les photos que René met à disposition du GRS Lausanne, il raconte de nombreuses anecdotes illustrant sa longue carrière.
Le jubilaire garde un bon souvenir de son parcours en soulignant l’évolution technologique qui a nécessité une constante adaptation, par exemple au passage à l’ordinateur à plus de 50 ans. Mais ainsi, il est resté jeune, et nous lui souhaitons que ce soit encore pour longtemps.
Le 16 avril, Louis Pidoux a rendu visite à Gérald Aubert (95 ans) ainsi qu’à son épouse Alice. Tous deux totalisent 146 ans de mariage et sont encore relativement en bonne santé. Gérald a des problèmes d’équilibre et son épouse de petites pertes de mémoire.
Gérald a fait un apprentissage de serrurier et a travaillé dans diverses entreprises lausannoises telles que Spagnol et ensuite Daguet. Après quelques années, il est entré aux PTT comme monteur de câbles. Au début de sa carrière, il a surtout travaillé dans les équipes de la DG pour le montage des câbles interurbains et ruraux. Après quelques années et son mariage, il a réintégré les équipes de la DT de Lausanne et a poursuivi sa carrière en Suisse romande. Les dernières grandes tâches ont été l’organisation du déménagement des terminaisons de câbles du central de Saint-François du 4ème au 1er étage. Les commutations étant faites pendant le week-end à raison de 2 câbles de 2400 paires par week-end, ce qui a représenté environ 12 week-ends de travail pendant plus d’une année.
Georges Favre, notre Sherlock de service, n’a pas pu remettre à Jean-Pierre Got, le traditionnel cadeau et nos bons voeux à l’occasion de ses 80 ans. Ceci, malgré de nombreux coups de fils, courriels et recherches.
Par l’intermédiaire de sa belle-soeur, Jean-Pierre a quand même fini par recevoir, en France, notre message et notre cadeau.
Nous souhaitons le meilleur possible à Jean-Pierre pour la suite et lui réitérons nos meilleurs voeux.
A deux ‘Claude’ nous sommes accueillis chaleureusement chez notre ex-collègue de la Radio Philippe Viret.
Il loge dans un grand appartement au dernier étage de Jomini et jouit d’une superbe vue sur le bassin lémanique et comme il dit, vue heureusement pas gâchée par la tour ‘TAOUA’ qui ne s’est pas construite.
Il va bien, comme un octogénaire et a une mémoire d’éléphant. Aussi tant les anecdotes de Claude Cachemaille à St François que celles de Claude Millasson à la Tour Odyssea sont encore très vives dans ses souvenirs. Il apprécie notre visite et les cadeaux qui tombent à pic et remercie beaucoup le groupement des retraités de Lausanne.
Philippe nous rappelle des évènements que nous-mêmes avions oubliés. Il est toujours actif dans la technique et reste curieux. L’évolution technologique que nous avons nous trois vécue à la DAT est quand même incroyable.
Depuis le CAL ‘Crossbar’ pour trouver de la capacité jusqu’au premier petit faisceau téléphonique entre St François et Evian à l’occasion de la conférence internationale entre la France et l’Algérie. Avec ensuite des faisceaux interurbains avec des capacités extraordinaires de 155 MB… on en rêvait. Et aujourd’hui, à la maison, avec une ‘petite’ fibre on a 1 GB.
La croissance est folle.
Le souvenir d’un travail au service des clients qui étaient vraiment « roi » à cette époque où l’on ne comptait pas son temps…
Le temps file, voilà plus de 2h30 que nous bavardons et il est hélas le moment de nous séparer en espérant que des activités pourront reprendre bientôt.
Notre jubilaire Suzanne Zürcher habite depuis près de 2 ans à la Résidence de Béthanie à Lausanne. C’est ici que la représentante du GRS Elisabeth Wüthrich lui a rendu visite, accompagnée de Jean Ducrest, l’ancien rédacteur de Télécontact
Susanne, toute pimpante avec ses 90 printemps, a d’emblée évoqué les nombreux voyages qu’elle avait eu le plaisir d’effectuer avec le groupe de Jeannot (Jean Ducrest). Avec plus de 50 virées, le sujet de conversation pour l’après-midi était tout trouvé 😉
Elle a aussi abordé sa carrière chez Télécom PTT. Son rêve était de devenir nurse mais le destin en a voulu autrement. Ainsi, après son apprentissage de téléphoniste à la DAT de Zurich, elle a suivi un stage de 3 mois au central de St. François à Lausanne où elle s’est beaucoup plue. De retour à Zurich, elle a démissionné pour s’engager auprès de l’entreprise Nestlé qui lui a donné la chance de travailler quelques mois en Angleterre. En rentrant, Lausanne lui a proposé un poste au service des renseignements (encore le 11 à cette époque) à St-François, fonction qu’elle a bien entendu acceptée de suite. Par la suite, Suzanne a pu accéder au poste de ‘surveillante’ et finalement ‘surveillante principale’ au 114. En 1986, elle est partie à la retraite à 55 ans, âge limite obligatoire, en ce temps, pour le personnel féminin. En plus de l’évocation de sa longue carrière aux PTT elle a aussi mentionné une anecdote qui se répétait chaque mois. Le jour de paie, c’était avec un carton de chaussures que la personne de la caisse allait chercher les pochettes de salaires à l’UBS de St.-François. Ensuite, elle revenait à pied aux Galeries du Commerce afin de distribuer les salaires au personnel, pour un montant de 2 millions de francs !!! Evénement qui fait sourire aujourd’hui…
Notre jubilaire Jean-Jacques Cherpit a eu droit à la visite d’une délégation de notre Groupement à l’occasion de ses 90 ans. Ce sont Elisabeth Wuhtrich et Jean Ducrest qui sont allés le trouver à l’EMS « Les Palmiers » où il réside depuis une année.
D’entrée il nous a parlé des sorties organisées par l’EMS au Bouveret, à Rennaz et à Martigny, sorties qui n’avaient plus la même saveur que les précédentes car avec le Covid tout était fermé… Il nous a aussi remémoré les bons souvenirs du temps où il habitait au chemin des Roches 45 à Epalinges dans le même immeuble que Jeannot.
Il est devenu très nostalgique lorsqu’il a évoqué ses débuts à Télécom PTT dans les années 50.
D’abord comme mécanicien sur auto au garage à Sébeillon. Avec sa persévérance et sa volonté, il a fini sa carrière en tant que chef de garage en 1993. Par contre, son champ d’activité ne se limitait pas
qu’aux voitures. Parfois, il a dû officier comme chauffeur d’un chef de secteur « au noeud papillon » qui allait dans le réseau vérifier si les affiches étaient bien collées sur les cabines téléphoniques ou si
les ondes radio passaient bien entre le vieux Rhône et le central de Montreux! Autre bon moment, aussi, lorsqu’il devait accompagner les apprentis des garages Télécom de Suisse lors leur sortie annuelle au centre VW de Schinznach-Bad. C’était une autre époque, impensable de nos jours.
Nous lui souhaitons encore de belles années même si son voeu de tourner le 9 pour n’être âgé que de 60 ans n’est pas vraiment réalisable;-)
Charly Berdoz et son épouse Arlette ont accueilli très gentiment, ce lundi 29 mars 2021, notre délégué Louis Pidoux pour fêter les nonante ans de Charly.
Après son apprentissage de serrurier à Lausanne, Charly a travaillé chez Nestlé à Echandens comme responsable de l’entretien du bâtiment des imprimeries de Nestlé.
Ensuite il est entré aux PTT comme monteur de câbles pendant quelques années pour devenir Chef-ouvrier à Lausanne puis dans la région du Chablais. Il a terminé sa carrière en tant que chef-monteur aux mesures et dérangements de câbles.
Dans ses activités non professionnelles, Charly a présidé aux destinées de la fanfare de Bussigny ou il était tambour et a aussi été remplaçant du Commandant des pompiers de cette bourgade. Il a pris une retraite anticipée à l’âge de 62 ans. N’a actuellement pas de gros problèmes de santé malgré des prothèses aux 2 genoux.
Nos représentants Claire-Lise Schlup et Bernard Bourquin ont rendu visite à Pierre Magnenat pour marquer ses 85 ans.
Monsieur et Madame Magnenat nous accueillent chaleureusement pour l’occasion. Claire-Lise et Pierre se reconnaissent pour s’être côtoyés à Yverdon il y a bien quelques années ! Pierre nous explique qu’il a d’abord travaillé dans la grande Maison Paillard à l’époque, ensuite aux ateliers CFF où il avait une fonction bien spécifique, soit la peinture des locomotives CFF, des grosses pièces et pas des Maerklin ! Métier difficile pour la santé ! Il est ensuite entré à la Direction des Téléphones et, stationné à Yverdon, il avait une fonction plus ou moins extérieure avec les cabines téléphoniques et la monnaie. Pierre relève qu’il ne s’est jamais ennuyé. Il a connu les installations Siemens, Hasler, Ericsson. Jusqu’à l’année dernière, il sillonnait les routes du Nord vaudois à vélo. Ce lundi, il va étrenner un nouveau vélo électrique. Nous lui souhaitons donc encore de belles virées et une bonne santé ainsi qu’à son épouse.
Lors de sa visite du 15 mars 2021, notre délégué Louis Pidoux a trouvé Ernest Pochon en bonne forme malgré un diabète qui lui cause quelques soucis. Ils ont évoqué quelques souvenirs de sa période professionnelle avec, entre autres, une coopération technique en Afrique à Ouagadougou.
Ernest se souvient avoir commencé aux Télécom PTT à Saint-François dans des bureaux sis au-dessus du restaurant Niffenegger.
Dans ses occupations accessoires, Ernest a œuvré pendant 20 ans comme municipal de Paudex, au dicastère des travaux.
Pour ses loisirs il a été un grand joueur de Curling et a participé à de nombreux tournois.
Ernest poursuit sa vie de retraité en compagnie de son épouse et surtout il prend beaucoup de temps pour l’entretien son jardin et en particulier de sa vingtaine de rosiers.
Eliane Monnier-Cuénoud a travaillé au 111 à Préville puis chez Mobile à Sébeillon. C’est le 9.9.1999 qu’elle a signé les documents validant son départ à la retraite. Un signe que le chiffre « 9 » lui porte bonheur ? Depuis, elle a profité de faire de multiples croisières dont une au Canada avec Alain Morisod. Elle a aussi eu quelques ennuis de santé finalement bien maîtrisés. Une fois par semaine, prochainement deux fois, elle se rend à l’EMS d’Orbe pour y prendre le repas de midi et partager les activités du jour avec les résidents. Cela lui permet de côtoyer du monde. Très touchée par la visite de Georges Favre et par la petite attention reçue, elle remercie et salue chaleureusement les membres du GRSL.
Le jour de ses 85 ans, Pierre Varga a reçu, en compagnie de sa charmante épouse, le représentant du GRS Lausanne Pierre-Aldo Barraz dans leur magnifique appartement d’Epalinges. L’occasion de partager une belle tourte aux noix avec un petit café. Très rapidement, quelques points communs surgissent de la discussion. Pierre porte fièrement le tee-shrit de l’équipage de la Vaudoise. Il raconte leur fameux déplacement à Brest et toutes les activités liées à ce statut de marin d’eau douce. Professionnellement, il se rappelle de son arrivée aux PTT et de sa première rencontre avec M. de Montmolin à St-François, entouré des téléphonistes du manuel. Un clin d’oeil à ce qui sera son dernier travail d’architecte avant la retraite en 1996: l’adaptation de Préville, dédié principalement aux opératrices du 111. Entre temps, il aura sillonné la Suisse romande pour construire de nombreux objets au service de ses mandataires. Comme le central d’Epalinges, en 1985, qui avait donné l’occasion aux deux interlocuteurs du jour de se connaître et de collaborer au projet. Heureux d’être en bonne santé et de pouvoir profiter de ces belles années de retraite, Pierre se réjouit déjà des retrouvailles pour fêter ses 90 ans !
Georges Bonjour est entré dans l’Entreprise en 1970. Habitant la Tour-de-Peilz, il a travaillé dans les centraux de la Riviera. Pour satisfaire leur évolution technologique, il a participé activement à leur renouvellement et à l’adaptation du réseau en participant à moult mises en services. Retraité en 1998, il déménage à la Praz dans la maison qu’il a achetée et transformée avec goût. De là, il bénéficie d’un magnifique panorama sur la plaine, les préalpes et les alpes !
Hormis quelques soucis de santé en 2014, il apprécie quotidiennement la chance qu’il a d’être en contact direct avec la nature dans un cadre encore préservé. Georges a apprécié que Georges Favre soit venu lui dire bonjour, il remercie le GRS Lausanne pour son engagement et adresse ses cordiales salutations à tous les membres!!!
Bluette Köhli a reçu la visite d’Elisabeth Wüthrich à l’occasion de son huitantième anniversaire. On ne devrait pas communiquer l’âge d’une dame, mais Bluette fait tellement jeune, que l’information ne doit pas être tenue secrète. Le rédacteur se rappelle bien de cette collaboratrice qui travaillait au Service des transports et du Matériel. Comme Elisabeth a aussi travaillé en 1987 dans ce Service, elles ont pu papoter sur cette époque et échanger quelques souvenirs de ce bon vieux temps. Bluette semble bien heureuse, entourée par les modestes cadeaux offerts au nom de notre Groupement, et nous lui souhaitons encore de nombreuses années avec cette bonne forme.
Charly Genton a fêté son 85ème anniversaire en ce mois de janvier 2021! Il est le premier membre à avoir reçu la visite de la nouvelle équipe d’animation du Groupement des Retraités Swisscom Lausanne. Georges Favre est allé lui rendre visite dans sa ferme qu’il affectionne et partager le verre de l’amitié tout en discutant des principales activités qu’il a réalisées dans l’entreprise et dont il se souvient avec nostalgie. Entré en 1977 aux PTT, il a œuvré aux relevés des caissettes des cabines téléphoniques avec Gilbert Carrard, puis réalisé différentes et intéressantes tâches dans le secteur des spécialités avec son responsable Claude Gueissaz, pour terminer son parcours à la loge de St François. Ce n’était pas un cadeau confia-t-il. Bricoleur né, à son domicile, il dispose de tout le matériel nécessaire pour réaliser ses hobbys ou réparations tant sur le bois que sur le fer. Ces dernières semaines, Charly a eu quelques soucis de santé et après quelques jours de soins cela va beaucoup mieux. Il a pu accueillir notre représentant en bonne forme et nous lui souhaitons qu’elle l’accompagne encore longtemps !